Intérêt de l’analyse céphalométrique pour l’évaluation de différents paramètres en prothèse amovible complète - Cahiers de Prothèse n° 147 du 01/09/2009
 

Les cahiers de prothèse n° 147 du 01/09/2009

 

Prothèse amovible complète (ou totale)

Christophe Robert*   Pierre Morelli**   Michel Postaire***  


* Docteur en chirurgie dentaire
** Docteur en chirurgie dentaire
*** Docteur d’état en odontologie
****Service d’odontologie – Hôpital Louis-Mourier
178, rue des Renouillers
92700 Colombes
*****Faculté de chirurgie dentaire
Université Paris-Descartes
1, rue Maurice-Arnoux
92120 Montrouge

Résumé

Cet article a pour but de déterminer si l’analyse céphalométrique de profil chez le patient totalement édenté, alors que les prothèses sont en bouche, peut fournir au praticien des informations sur le positionnement des dents antérieures, la dimension verticale, le plan d’occlusion. Après avoir été appareillés selon les méthodes enseignées à la Faculté de chirurgie dentaire de Paris-Descartes, 15 patients volontaires ont été adressés à des cabinets de radiolologie pour pratiquer une téléradiographie de profil. L’analyse utilisée ensuite est inspirée de celle décrite par Ricketts. Elle se propose, après avoir classifié les patients, d’étudier les mesures suivantes : la ligne esthétique de Ricketts, la perpendiculaire sous-nasale, la distance Xi-plan d’occlusion, le triangle de Harvold, la méthode de Wylie, la hauteur faciale totale et la hauteur faciale inférieure. Les résultats tout à fait satisfaisants montrent que les patients retenus pour ces analyses ont un soutien esthétique, une estimation de la dimension verticale d’occlusion et un plan d’occlusion qui s’inscrivent dans les normes des sujets dentés. L’analyse céphalométrique est donc un examen que le praticien peut avoir intérêt à utiliser dans quelques cas lorsqu’il veut, après appareillage, contrôler certains paramètres de sa thérapeutique prothétique.

Summary

Using cephalometric method to evaluate some parameters in complete denture

The aim of this article is to evaluate if a cephalometric method for edentulous patients with complete denture can give information about anterior teeth position, vertical dimension and occlusal plane. After having been fitted with prostheses according to the teaching of the Faculty of dentistry from Paris Descartes, fifteen voluntary patients were referred for profile teleradiography. The cephalometric method used is the one described by Ricketts. After classifying patients, the following parameters were studied : Ricketts’ aesthetic line, under-nasal perpendicular, Xi-occlusal plane distance, Harvold’s triangle, Wylie’s method, total facial height and inferior facial height. The very encouraging results demonstrate that the patients included in the present study have an aesthetic support, a vertical dimension estimation and occlusal plan that are very similar to natural dentulous subjects. In conclusion, cephalometic method is an exam that every practitioner could use to verify some parameters of this prosthetic therapy.

Key words

cephalometric method, complete denture, occlusal plane, profile teleradiography, vertical dimension

La téléradiographie de profil est un examen complémentaire encore largement prescrit en orthopédie dento-faciale [1]. En effet, elle fournit à cette discipline une imagerie utilisée pour différentes analyses céphalométriques [2 -4]. Elle a aussi été proposée par de nombreux auteurs comme un moyen pour participer au traitement prothétique de l’édenté. Des rapports spécifiques entre certaines structures osseuses et la denture naturelle ayant été mis en évidence [5, 6], il était en effet tentant d’essayer de les reproduire.

En effet, dès 1956, Ricketts préconise d’utiliser la céphalométrie dans le diagnostic prothétique [7] et en 1974, Meyer publie un article où il conseille d’employer la combinaison de 2 analyses céphalométriques (de Sassouni et de Maj et Lucchése) pour déterminer la position des incisives et molaires maxillaires et l’orientation du plan d’occlusion en prothèse totale [8].

Par la suite, Lejoyeux et al. ont publié plusieurs articles pour tenter de déterminer le plan d’occlusion prothétique en fonction du point Xi [9, 10] ou du plan mandibulaire [11].

Cet usage du point Xi pour déterminer le plan d’occlusion a été critiqué par plusieurs auteurs [12 -14], car il apparaît généralement situé au-dessus du plan d’occlusion. Dans cette optique, Lejoyeux, puis Mariani et Pini et enfin Monteith ont proposé un dispositif et une méthode pour transférer le modèle maxillaire sur articulateur à partir d’une construction céphalométrique [9, 15, 16].

Ensuite, d’autres auteurs ont essayé à leur tour de déterminer, grâce à la céphalométrie, le plan d’occlusion dans le plan sagittal (place de la 1re molaire et de l’incisive centrale maxillaire) [16 -21] ainsi que la dimension verticale d’occlusion [22 -24]. Cependant, une mise en œuvre délicate, associée à des résultats peu convaincants [25 -28] ont limité rapidement l’usage de cette technique lors de l’élaboration prothétique. Elle trouve un usage actuel limité à l’observation des « changements » [29 -31] intervenus chez le patient totalement édenté au cours du temps à la suite du port de prothèses amovibles.

Pourtant, cette imagerie, peu invasive, peut vraisemblablement présenter un intérêt au stade postprothétique pour permettre au praticien de valider les techniques qu’il a utilisées.

Cet article a donc pour but de déterminer si l’analyse céphalométrique chez le patient totalement édenté, réalisée sur des téléradiographies de profil alors que les prothèses sont en bouche, peut fournir au praticien des informations sur le positionnement des dents antérieures, la dimension verticale, le plan d’occlusion, etc., c’est-à-dire, des éléments de jugement a posteriori sur la qualité de son traitement prothétique. Il permet également d’évaluer (dans la limite du nombre de cas analysés) les techniques enseignées et pratiquées au sein de la faculté de chirurgie dentaire de Paris-Descartes.

Matériels et méthodes

Les patients ont été sélectionnés pour l’évaluation dans le service d’odontologie de l’hôpital Louis-Mourier à Colombes. Ils étaient tous totalement édentés, soit sans prothèse, soit porteurs de prothèses anciennes et inadaptées. Ils souhaitaient, dans tous les cas, la réalisation de nouvelles prothèses.

Après information, n’ont été retenus que les patients volontaires pour supporter une téléradiographie de profil, prothèses en bouche et en occlusion (aucune autre sélection n’a été effectuée). Ils ont passé cet examen, après avoir été appareillés selon les méthodes enseignées à la faculté de chirurgie dentaire de Paris-Descartes [32 -34].

Analyse céphalométrique

L’analyse utilisée était inspirée de celle décrite par Ricketts [7] qui semblait la plus adaptée à l’objectif défini précédemment. Un des premiers objectifs était de réaliser une classification morphologique allant de brachy à méso, puis dolicho-faciale et squelettique (ClI, II, III) des patients grâce au calcul de l’angle de l’axe facial, de l’angle du plan facial, de la convexité du point A et des rapports des points A et pogonion avec la ligne de Mac Namara (perpendiculaire au plan de Francfort passant par le nasion Na).

Ces subdivisions avaient pour but d’évaluer d’éventuelles différences avec la population générale (fig. 1 et 2).

Définitions

• L’angle de l’axe facial est l’angle formé entre l’axe facial (c’est-à-dire la ligne passant par le point Pty – ptérygoïdien – et le point d’intersection des lignes du plan mandibulaire et du plan facial) et la ligne de la base du crâne basion-nasion. Il indique la direction de croissance du menton. Sa valeur moyenne est de 90° ± 3, il est augmenté dans les cas de typologie brachyfaciale et diminué dans les cas de typologie dolichofaciale.

• L’angle du plan facial est l’angle formé entre la ligne de Francfort et la ligne nasion-pogonion. Il indique la position du menton dans le sens antéro-postérieur. Sa valeur moyenne est de 90° ± 3, il est augmenté dans les cas de typologie brachyfaciale et diminué dans les cas de typologie dolichofaciale.

Ces deux valeurs permettent de déterminer la typologie faciale du patient.

• La convexité du point A correspond à la distance entre le point A et le plan facial (Na-Pog). Elle indique le rapport entre les bases osseuses maxillaire et mandibulaire. Sa valeur moyenne est de 0 mm ± 2. Son augmentation signe un rapport squelettique de classe II, sa diminution un rapport squelettique de classe III, sans spécifier l’origine du trouble.

• La ligne de Mac Namara est une droite perpendiculaire au plan de Francfort passant par le nasion. Ses rapports avec les points A et Pog indiquent la position antéro-postérieure des bases osseuses maxillaire et mandibulaire par rapport à la base du crâne. Ils permettent de déterminer s’il existe un trouble squelettique antéro-postérieur et où il est situé, c’est-à-dire si les structures basales sont en pro ou en rétroposition.

Ces deux valeurs permettent d’établir la classe squelettique du patient.

Les paramètres évalués dans cette étude étaient la position de l’incisive centrale maxillaire, le plan d’occlusion et la dimension verticale d’occlusion. Aussi, les mesures suivantes ont été retenues :

– ligne esthétique de Ricketts ;

– perpendiculaire sous-nasale ;

– distance Xi-plan d’occlusion ;

– triangle de Harvold ;

– hauteur faciale totale et hauteur faciale inférieure ;

– méthode de Wylie [35].

L’usage de bases en résine ne constitue pas une gêne pour la lecture des clichés radiographiques et celui de dents en porcelaine. Au contraire, il permet de bien noter le positionnement de celles-ci (fig. 3).

• La ligne esthétique de Ricketts passe par la pointe du nez et le menton cutané. Elle « situe » la lèvre inférieure avec une valeur normale de 0 mm. Si celle-ci est bien placée, la lèvre supérieure, donc l’incisive centrale maxillaire (qui participe à son soutien) est alors bien placée.

• La perpendiculaire sous-nasale est une ligne perpendiculaire au plan de Francfort passant par le seuil narinaire cutané et/ou le point sous-nasal cutané. Elle vise à déterminer s’il existe un trouble ou une harmonie esthétique dans le sens antéro-postérieur.

Ces deux valeurs permettent d’évaluer le soutien esthétique du patient et par là, le positionnement de son incisive centrale maxillaire.

• Plan d’occlusion : sa définition est très variable selon les auteurs. Pour Lejoyeux [9], elle correspond au plan passant par le bord libre des incisives centrales maxillaires et le sommet de la cuspide disto-palatine de la 1re molaire maxillaire. Mais celle qui a été retenue pour cette étude est celle de Ricketts qui passe par les cuspides vestibulaires de la première molaire et des prémolaires mandibulaires.

Sa détermination doit permettre de mesurer sa distance avec la position du point Xi.

• Le triangle de Harvold (Condyl-A, Co-Gnathion, Me-ENA) compare la longueur de la mandibule et la dimension verticale d’occlusion de l’étage inférieur de la face par rapport à la longueur maxillaire. C’est la longueur du maxillaire qui sert de référence ( cf. annexe 1, p. 61). Il est possible de prendre la longueur de la mandibule comme référence lorsque le maxillaire est mal placé.

• La hauteur faciale totale Xi-pm/Ba-Na est un angle (moyenne à 60°) qui indique le degré d’ouverture ou de fermeture de la face. La hauteur faciale inférieure Xi-pm/Xi-ENA est un angle dont la valeur est individualisée (HFI = 58 + 0,2° [plan mandibulaire-axe facial] selon les valeurs de l’angle de l’axe facial et l’angle du plan mandibulaire (cf. annexe 2, p. 62). Cet angle indique la dimension verticale d’occlusion de l’étage inférieur de la face. Il augmente dans les cas de typologie dolichofaciale et diminue dans ceux de typologie brachyfaciale.

• La méthode de Wylie qui n’est pas décrite en orthopédie dento-faciale, mais en prothèse [35 -37] consiste à subdiviser la hauteur faciale totale (nasion-menton osseux) (différente de la précédente) en deux étages : supérieur, nasal Na-ENA et inférieur, dentaire ENA-menton. Ce dernier étage (DVO) représente normalement entre 55 et 57 % de la hauteur faciale totale.

Ces trois valeurs sont destinées à évaluer la dimension verticale d’occlusion du patient.

Les tracés ont été effectués selon les principes de l’analyse céphalométrique et les mesures ont été reportées sur des tableaux Excel pour lesquels ont été réalisés des calculs de moyennes et d’écarts types.

Résultats

Au total, 15 patients ont participé à cette étude : 1 femme et 14 hommes. Ils étaient âgés entre 49 et 83 ans avec une moyenne à 66,5 ans. Ils ont passé une téléradiographie entre 15 jours et 2 mois après appareillage.

Les tableaux I, II, III, IV, V et VI présentent les résultats obtenus par l’analyse céphalométrique.

Discussion

Le nombre restreint de cas traités, le ratio hommes/femmes et l’âge du groupe étudié ne permet pas de prétendre être représentatif de la population générale des patients totalement édentés. La répartition en sous-groupes augmente encore cette absence de représentativité.

De même, la proportion de patients dolicho (6), méso (5) ou brachyfacial (4) ou encore en classe II (7), classe I (4) ou classe III (4) ainsi que leurs tendances n’est en aucun cas typique de la population.

Analyse du tableau II : valeurs esthétiques

Elle montre des résultats proches des normes pour ce qui concerne la perpendiculaire sous-nasale : 0,2 mm pour 0 mm, – 1,3 mm pour – 2 mm, – 4,3 mm pour – 4 mm. Ceci correspond à une harmonie esthétique dans le sens antéro-postérieur.

Cependant, l’analyse par sous-groupes du tableau VII montre des variations importantes (et logiques), notamment chez les brachy et les dolicho, les classes III et II.

Le soutien de la lèvre supérieure (2,5 à – 2 mm pour 0 mm) semble satisfaisant alors que celui de la lèvre inférieure (5 à – 4,7 mm pour – 2 mm) est plus variable et donc moins précis.

Cette analyse est un peu moins satisfaisante pour la ligne de Ricketts : – 4 mm pour 0 mm. De plus, l’analyse par sous-groupes du tableau VII montre que la moyenne de la ligne de Ricketts varie de – 5,8 à – 2,2 mm pour 0 mm. Cela signe globalement un soutien insuffisant de la lèvre inférieure et une tendance à la concavité du profil.

Globalement, les patients retenus pour ces analyses ont un soutien esthétique qui s’inscrit dans les normes des sujets dentés avec, cependant, une tendance à une diminution du soutien de la lèvre inférieure.

Analyse du tableau III : dimension verticale

La comparaison des valeurs de la moyenne de HFI mesurée et de HFI individualisée (44,7 à 44,3) montre de très faibles différences. L’analyse par sous-groupes du tableau VIII présente des différences aussi faibles (maxima 48,5 à 46).

La HFT a une valeur moyenne de 56,2° pour une norme à 60°. Le tableau VIII montre une variation de 50,7 à 59,3°, ce qui traduit une très légère sous-évaluation de la dimension verticale d’occlusion.

Analyse du tableau IV : dimension verticale, triangle de Harvold

La moyenne du maxillaire : 87,6 pour une longueur mandibulaire de 116,1 donne une valeur moyenne de Me-ENA de 67,8 alors que les normes du triangle de Harvold (cf. annexe 1 ) sont pour 88 de 111-114 et de 61-63. Cela semble correspondre à une légère surévaluation de la dimension verticale d’occlusion.

L’analyse par sous-groupes du tableau IX montre des valeurs satisfaisantes pour les patients brachy et de classe III alors qu’elles sont surévaluées pour les méso et les dolicho ainsi que pour les classes I et II.

Analyse du tableau V : dimension verticale, méthode de Wylie

La méthode de Wylie, appliquée à la population de patients retenus, donne une dimension verticale d’occlusion de 54,9 % de la hauteur faciale totale. L’analyse du tableau X montre une variation entre 54,7 et 55,2 %, ce qui correspond parfaitement à la norme fixée entre 55 et 57 % (tableau X).

Ces trois tableaux, malgré quelques petites différences (sur- ou sous-évaluation légère), confirment globalement une bonne estimation de la dimension verticale d’occlusion comparée à celle d’individus dentés.

Analyse du tableau VI : Xi/plan d’occlusion

Le plan d’occlusion est situé en moyenne 1,4 mm au-dessus du plan Xi. Mais le tableau XI montre une très grande variabilité, notamment pour les patients brachy et de classe III (4,6 mm au-dessus) et une variabilité moindre pour les autres sous-groupes (1,9 à – 1,5 mm).

La détermination du plan d’occlusion selon des critères biomécaniques permet de le situer dans les fourchettes normalement décrites chez le sujet denté.

Conclusion

Au terme de cette étude et en considérant tous les biais et limites de celle-ci, il apparaît que :

– les techniques de prothèses complètes utilisées ont permis de rétablir à ces patients des « rapports squelettiques et esthétiques » répondant aux normes d’un sujet denté ;

– la téléradiographie de profil est un examen que le praticien peut être amené à prescrire dans quelques cas lorsqu’il veut, après appareillage, contrôler certains paramètres de sa thérapeutique prothétique.

Actuellement, les traitements des patients totalement édentés par prothèses implanto-portées se développent de plus en plus en utilisant comme projet prothétique la prothèse amovible. Aussi, l’analyse céphalométrique est tout à fait indiquée pour vérifier la conformité de certains critères esthétiques et fonctionnels.

Remerciements aux cabinets de radiologie (Centre d’imagerie médicale Hauts-de-Seine Nord à Colombes, Centre d’imagerie médicale Picasso à Nanterre, Centre radiologique de la mairie à Gennevilliers, Centre d’imagerie médicale de Bezons, Centre de radiologie et d’échographie Levallois-Front-de-Seine) pour la qualité de leurs clichés.

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