- Cahiers de Prothèse n° 155 du 01/09/2011
 

Les cahiers de prothèse n° 155 du 01/09/2011

 

éditorial

Olivier Etienne  

coordinateur du numéro spécial

Pourquoi un numéro spécial sur la prothèse fixée sans métal ? D’abord parce que ce sujet passionne, ensuite parce qu’il constitue une entité en évolution rapide et régulière ces dernières années.

Nous avons la chance d’exercer une profession régulièrement enrichie par de nouveaux procédés, qui rend l’angoisse de la lassitude impensable. Encore faut-il faire l’effort de mettre à jour son savoir. C’est le rôle de nos revues scientifiques, comme celui...


Pourquoi un numéro spécial sur la prothèse fixée sans métal ? D’abord parce que ce sujet passionne, ensuite parce qu’il constitue une entité en évolution rapide et régulière ces dernières années.

Nous avons la chance d’exercer une profession régulièrement enrichie par de nouveaux procédés, qui rend l’angoisse de la lassitude impensable. Encore faut-il faire l’effort de mettre à jour son savoir. C’est le rôle de nos revues scientifiques, comme celui de la formation continue en général. C’est aussi l’objectif de ce numéro spécial des Cahiers de prothèse, qui se veut un continuum, depuis les notions de base concernant les matériaux jusqu’à leurs applications cliniques conventionnelles ou plus originales.

Après vous avoir rappelé quelques principes essentiels sur les matériaux céramique récents (Etienne et Hajtò), les auteurs vous guideront vers un choix clinique raisonné, basé sur leurs acquis personnels mais aussi validé par la littérature scientifique internationale, que ce soit pour les reconstitutions corono-radiculaires (Seguela et al.) ou pour les armatures en céramique (Bennasar et al.). Les spécificités des constructions plurales seront abordées et discutées au vu des dernières avancées technologiques et de l’analyse des études cliniques (De March et Etienne). Certaines applications spécifiques de ces matériaux, comme les endocouronnes, seront présentées et leur mise en œuvre sera détaillée (Fages et al.).

Enfin, parce que la prothèse « sans métal » est un domaine plus large encore que la prothèse tout céramique, il nous paraissait judicieux de présenter l’intérêt des matériaux résine au travers de certaines applications cliniques originales : la temporisation esthétique (Ortet et Paris) et la réalisation de facettes composites (Serfaty et al.).

La prothèse fixée « sans métal » est devenue aujourd’hui une entité incontournable, justifiée par ses propriétés biologiques et esthétiques indéniables. Elle évoluera encore et fera, nous n’en doutons pas, l’objet de futurs numéros spéciaux !