Un décret paru au Journal Officiel du 23 juillet dernier relatif aux modalités d’évaluation des pratiques de refus de soins instaure ainsi une commission au sein des ordres des chirurgiens-dentistes mais aussi des médecins et des sages-femmes. Ces commissions « évaluent le nombre et la nature des pratiques de refus de soins par les moyens qu’elles jugent appropriés », est-il écrit dans le décret qui cite trois moyens : des études, des tests de situation ou encore des enquêtes auprès des patients. La commission a aussi pour mission de produire des données statistiques et d’émettre des recommandations « visant à mettre fin à ces pratiques et à améliorer l’information des patients. » Un rapport doit être publié chaque année et rendu public. La commission n’a toutefois pas à statuer sur les situations individuelles, est-il précisé.
Cinq représentants d’associations d’usagers sont appelées à siéger dans cette commission aux côtés du directeur de la CNAMTS, du directeur du Fonds CMU-C et de 6 chirurgiens-dentistes désignés par le président de l’Ordre, qui est président de la commission.