Les systèmes implantaires proposent actuellement de nombreuses options de connexions entre le col implantaire et la suprastructure prothétique. Celles-ci peuvent être actives ou passives, indexées ou non indexées, et internes à l’implant ou externes. Les connexions externes sont plutôt destinées à la prothèse plurale de par leur faible engagement. Les connexions internes sont les plus polyvalentes, permettant une utilisation en prothèse unitaire, mais aussi plurale. Elles sont plus étanches que les connexions externes, même si elles finissent toutes par être contaminées. Elles décalent le joint implant/pilier vers le centre de l’implant, éloignent ainsi les processus inflammatoires liés à cette contamination du joint de connexion, et stabilisent le tissu conjonctif en créant un joint torique. La précision d’adaptation de cette connexion est garante de l’étanchéité mais aussi de la pérennité biomécanique de l’assemblage en limitant les phénomènes d’usure et de fractures. Enfin, parmi les options de matériaux, seul le titane convient pour les connexions indexées, la zircone risquant d’user le titane implantaire.