Alvéoles d'extraction
 

17/02/2014

Alvéoles d'extraction

Facteurs rares de cicatrisation anormale

Journal of Clinical Periodontology - Parodontologie recherche

Retrouvez l'article original des docteurs J.H. Kim, C. Susin, J.Y. Suh, E.J. Sang, Y. Ku, U.M.E. Wikesjö et K.T. Koo dans le Journal of Clinical Periodontology 2014;41:80-85.

But de l’étude

L’objectif de cette étude est d’évaluer la prévalence de cicatrisation anormale d’alvéoles après extraction et de mettre en évidence les facteurs pouvant influencer cette cicatrisation.
 
Matériel et méthode

Les dossiers de 1 226 patients ne présentant pas de pathologies systémiques et ayant été traités par une extraction atraumatique (sans technique de comblement ou autre associée) ont été inclus dans cette étude. Après 12 semaines ou plus de cicatrisation, une analyse de la qualité de cette dernière a été effectuée cliniquement et radiologiquement. Est qualifiée d’anormale une cicatrisation ayant entraîné la nécessité d’une intervention de débridement de l’alvéole (élimination de tissu fibreux et/ou régénération osseuse).
 
Résultats

Une cicatrisation anormale au niveau de l’alvéole d’extraction a été présente chez 5,71 % des patients. La prévalence de cicatrisation anormale a été significativement plus importante chez les patients de moins de 60 ans et chez ceux qui étaient hypertendus. Les complications de la cicatrisation alvéolaire ont été plus importantes pour les sites molaires mandibulaires (5,41 %), tandis que les incisives et canines maxillaires en ont présenté le moins (0,47 %).
 
Conclusion

Cette étude met en avant une proportion non négligeable de sites d’extraction ne cicatrisant pas de manière optimale et présentant de ce fait une infiltration fibreuse pouvant compliquer une prise en charge implantaire future.
 
Commentaires

Cette étude traite d’un sujet d’actualité, vu les nombreuses publications qui paraissent concernant la gestion des alvéoles d’extraction. En effet, la réalisation d’une extraction le moins traumatique possible est clairement une étape primordiale au maintien du capital osseux et tissulaire. Cependant, cette étude et surtout les conclusions que l’on peut en déduire sont limitées. Aucune donnée ne permet clairement de définir le poids de différents facteurs de risque influant sur la cicatrisation, ce qui en limite les conséquences cliniques.

Olivier HUCK (Strasbourg)

Article extrait du JPIO n° février 2014 - Abonnez-vous !

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