IDENTIFICATION ODONTOLOGIQUE
 

24/03/2014

IDENTIFICATION ODONTOLOGIQUE

La France marque des points

Deux grands bonds en avant ont été réalisés depuis le début de l'année par nos chirurgiens-dentistes, experts dans l'identification des personnes.

Devenus incontournables au sein des équipes médico-légales depuis l'accident du monde Saint-Odile et le tsunami en Thaïlande, ils peaufinent aujourd'hui leur science avec deux méthodes inédites dans le monde.
Et font ainsi considérablement progresser en rapidité et en efficacité, la reconnaissance des personnes disparues, dans des affaires criminelles ou à la suite d'un accident ou de catastrophes naturelles.
La première innovation consiste à utiliser le flux numérique généré par le balayage d'une sonde dans la cavité buccale pour obtenir une empreinte dentaire en 3D. Une technique déjà connue de la profession dans la CFAO (conception et fabrication assistée par ordinateur) des bridges, couronnes céramiques ou inlays...
La deuxième nouveauté concerne le lancement d'avis de recherches numériques à tous les cabinets via le logiciel Logos. Les chirurgiens-dentistes qui resteront maîtres de cette opération dénommée AROA (avis de recherche odontologique automatisée) pourront à distance confronter les données post mortem d'un disparu avec les odontogrammes de leurs patients. À condition toutefois que ceux-ci soient régulièrement tenus à jour.
La balle est aujourd'hui dans le camp des 36 000 cabinets français. ACD

Retrouvez le dossier complet de la rédaction dans le Clinic d'Avril, à paraître le 1er avril.


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