LE CLESI

Le changement de gouvernement a fait prendre du retard à ce texte promis, au moment de la manifestation du 14 mars dernier, pour la mi-avril. Mais tout obstacle serait levé. Avec ce texte, un établissement comme le CLESI (Centre libre d’enseignement supérieur international, ex-Pessoa) va désormais devoir obtenir une double accréditation des ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur mais aussi signer une convention avec une université et un centre de soins pour la réalisation de stages cliniques. Le CLESI n’aura plus d’autre alternative que de se mettre en conformité avec la loi ou fermer.
Mais le CLESI doit aussi faire face à un nouvel obstacle. Lors d’une réunion d’information organisée le 12 mai par le chef d’établissement Bruno Ravaz, les étudiants ont appris que la convention liant Le CLESI à l’université Fernando Pessoa de Porto était rompue. L’université portugaise n’accepte plus de recevoir les étudiants du CLESI pour les trois dernières années de leur cursus.
C’est un nouveau mauvais coup pour les étudiants aujourd’hui en première et seconde année qui se préparaient à cette migration en apprenant le Portugais. Après leur avoir fait miroiter l’obtention d’un diplôme portugais au bout de 5 années d’études en France, le CLESI leur a promis ce même diplôme avec un début de cursus de deux ans en France suivi de trois ans au Portugal. Et aujourd’hui, le responsable du CLESI recherche une voie de sortie pour ces mêmes étudiants dans d’autres universités européennes !

ACD