NOUS, CHIRURGIENS-DENTISTES
 

14/01/2015

NOUS, CHIRURGIENS-DENTISTES

La profession dentaire veut reprendre en main sa formation continue

Face à « l’échec » d’un DPC commun à toutes les professions médicales, les chirurgiens-dentistes demandent aux pouvoirs publics de redéfinir un parcours de formation continue qui soit « adapté et de qualité ».

Associations scientifiques, Ordre, syndicats conférences des doyens et des chefs de service, et praticiens hospitaliers viennent de signer un manifeste dans lequel ils font part de leur « réelle inquiétude » devant la situation « critique » de la formation continue de la profession et demandent à s’entretenir d’urgence sur des solutions avec le ministère, la HAS, l’UNCAM et l’OGDPC.

Le DPC n’est « ni crédible, ni légitime ». Sont en cause : sa complexité, son budget insuffisant - un cinquième du montant nécessaire - et sa gestion pratique « déconcertante ». Mais, en plus, le DPC « met en péril » la formation continue de la profession qui a l’avantage d’être implantée dans les régions et de proposer des thèmes plus larges que ceux imposés.

La profession ne remet pas en cause l’intérêt des parcours de DPC, de l’évaluation des pratiques et de l’inter-professionnalité. Mais elle plaide pour la « redéfinition pour tout chirurgien-dentiste d’un parcours minimal » consacré à la formation continue (durée et modules) et pour la mise en place d’une Haute Autorité de formation odontologique continue chargée de définir les objectifs de formation et les modalités de reconnaissance des organismes de formation.

*DPC : Développement professionnel continu, HAS : Haute Autorité de santé, UNCAM : Union nationale des caisses d’assurance maladie, OGDPC : Organisme gestionnaire du DPC


ACD


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