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La Belgique restreint ses accès
La filière belge des études d'odontologie pour étudiants français en échec risque de se tarir rapidement.
Jusqu'à présent, de nombreux candidats malchanceux en PACES (première année commune aux études de santé) partaient effectuer leurs études en Belgique où, avec un peu de chance, ils franchissaient la sélection sur quota et tirage au sort.
Depuis le mois de juillet, ç'en est fini de ce bon filon. Comme l'annonce le magazine L'Étudiant, le parlement de la communauté française a voté par décret, le 8 juillet dernier, l'instauration d'un concours à la fin de la première année pour tous les étudiants - étrangers et belges- en médecine et en odontologie.
L'effet dissuasif ne s'est pas fait attendre. Selon le doyen de la faculté de médecine de l'Université Libre de Bruxelles (ULB), cité par L'Étudiant, le nombre d'inscrits en première année a globalement baissé cette année, de 15 à 20 %.
De même, ils ont été moins nombreux à passer le test d'orientation, préalable à toute inscription. Selon l'ARES (Académie de recherche et d'enseignement supérieur), il y avait cette année 2621 candidats contre 3 400 candidats en 2014.
Marie Luginsland