Si malgré tout la loi doit s’appliquer, elle appelle l’ensemble des chirurgiens-dentistes à « refuser l’application du tiers payant généralisé, sauf situations sociales, règlementaires ou sur décision individuelle du praticien ». Le syndicat rappelle les différents points d’opposition : l’absence de dispositions améliorant la prévention bucco-dentaire, le tiers payant généralisé, l’encadrement par voie conventionnelle des tarifs de prothèse et d’orthodontie pour les bénéficiaires de l’ACS (alors que les forfaits CMU-C imposés sont bloqués depuis bientôt 10 ans, fragilisant tous les cabinets dentaires à fort taux de patients précarisés), la réforme du DPC sans augmentation du financement, une modification de dernière minute du texte sur l’inscription des assistantes dentaires au code de la santé, le renforcement des missions et des pouvoirs des ARS, la possibilité́ de négocier des conventions régionales, l’application du code de la consommation à nos obligations d’information du patient et le renforcement des contrôles et enfin l’absence de régulation des pseudos centres de santé « low cost ».