2 des 3 syndicats représentatifs de la profession appellent à la mobilisation voire à la fermeture des cabinets.
© CNSD
Règlement arbitral, suites
Le compte à rebours a commencé.
Dans une semaine, deux des trois syndicats représentatifs débuteront une série d'actions afin de rappeler que la profession est toujours menacée par un règlement arbitral. Le troisième syndicat continue quant à lui de privilégier la voie des négociations avec l'Assurance maladie.
Par ailleurs, une assemblée plénière des syndicats participant aux négociations conventionnelles avec l'assurance maladie leur donnera l’occasion d’exposer leurs positions. Le 30 novembre, la profession sera également invitée par la CNSD à manifester sur le parvis de la Porte Maillot, à Paris. Après les mouvements de mai et de septembre, la CNSD propose aux chirurgiens-dentistes de communiquer aux patients en engageant le dialogue sur ses revendications. Affiches dans les salles d'attente et sur les portes d'entrée, brassards noirs, fermeture du secrétariat et fermeture de cabinets seront autant de mesures qui alerteront le grand public sur la détermination des chirurgiens-dentistes à préserver une médecine bucco-dentaire « privilégiant le juste soin au juste coût de prise en charge ».
Un message également relayé par l'Union dentaire. Le syndicat qui appelle lui aussi à la mobilisation et à l'unité de la profession pour une meilleure prise en charge du dentaire diffusera tout au long de la semaine, ce slogan auprès du grand public « je veux toujours pouvoir proposer des soins de qualité ».
La Fédération des syndicats dentaires libéraux (FSDL) quant à elle refuse de se joindre au mouvement. Selon elle, « appeler les praticiens à fermer leurs cabinets une semaine complète (...) n’est ni pertinent, ni efficace ».
Le syndicat s'interroge sur l'impact d'une telle mobilisation en plein congrès de l'ADF. Et préfère conserver l'option de la grève en cas d'échec des négociations conventionnelles.
Marie Luginsland