CENTRES LOW COSTL'Ordre « s'en occupe »
 

02/10/2013

Centres low cost

L'Ordre « s'en occupe »

L’Ordre vient de gagner deux procès contre la publicité faite par des centres de santé dentaires dits « low cost ». Une action conjointe avec la CNSD a conduit à condamner Addentis qui possède trois sites en Seine-Saint-Denis. Et le Conseil départemental des Pyrénées-Orientales a par ailleurs gagné à Perpignan contre Dentalvie.

Plus largement, ces centres de santé dentaires « posent de graves problèmes de santé publique », a affirmé Christian Couzinou, président de l’Ordre, lors d’une rencontre avec la profession le 26 septembre. Et de dénoncer leur stratégie axée essentiellement sur la réalisation de prothèses et d’implants alors que la loi les oblige à effectuer tous les soins. Une stratégie qui conduit aussi à des « surtraitements ».

Apparus lorsque la loi Bachelot a permis à des associations de créer des centres de santé sans disposer au préalable d’un agrément, ces centres dentaires « low cost »  appartiennent à des associations de loi 1901 qui ne font donc pas de bénéfices. Mais chaque association est coiffée d’une nébuleuse de sociétés, à la tête desquelles on retrouve le président de l’association,  sociétés qui permettent de faire remonter les profits. Les sociétés facturent l’une la formation des salariés, l’autre les produits, la troisième le matériel, la quatrième l’immobilier… « Il est difficile de suivre cet argent qui remonte. La sécurité sociale a commencé à s’en occuper », enchaîne le président de l’Ordre qui « s’en occupe » aussi depuis un an et demi. Une enquête est en cours de finalisation.

Les dernières réactions

  • 25/06/2017 à 15:28
    serjou
    alerter
    l'ordre des dentiste ce n'est que du vent; essayé de leur apporter un dossier contre ces centres low-coast ?ils ne bougent même pas;ils ne servent absolument a rien


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