MERCURE

Ce métal est un « neurotoxique, un neuphrotoxique, un immunotoxique et un perturbateur endocrinien. Le mercure est classé cancérogène, mutagène et reprotoxique », affirme un groupement d’élus écologistes et de responsables associatifs qui demandent une loi interdisant l’utilisation des amalgames dentaires à l’horizon 2018 et les remplacer par des dispositifs existants exempts de substances toxiques. Les élus EELV comptent sur la loi de santé publique qui doit être présentée au Parlement en 2014 pour obtenir gain de cause.
Aucune alternative fiable
« Il y a une inconsistance notoire dans toutes les études présentées par les opposants au mercure », rétorque Michel Goldberg, chercheur à l’Inserm U 747 et à l’université Paris Descartes, pour qui la dangerosité des amalgames dentaires n’a jamais été établie par des moyens scientifiques. En revanche, le professeur Goldberg émet « les plus grands doutes » quant aux matériaux alternatifs actuellement sur le marché. « Les ciments verre ionomères sont des matériaux temporaires. Ils ne sont pérennes que lorsqu’on rajoute des résines. Or toutes les résines libèrent du bisphénol A qui est très toxique, allergène et cancérogène et dont les effets ne seront observés que dans deux à trois générations ».  Et de conclure que la démarche des opposants aux amalgames dentaires est  « aberrante ».

Retrouvez l'interview complète de Michel Goldberg dans le Clinic de février 2014