Progression de la sinistralité dans la profession
 
Progression de la sinistralité dans la profession

22/12/2012

Progression de la sinistralité dans la profession

Les 25 732 chirurgiens-dentistes sociétaires de la MACSF et du contrat groupe CNSD ont adressé 1 309 déclarations en 2011, soit une sinistralité de 5,1% contre 4,24 % en 2010, indique le rapport d’activité du groupe MACSF sur les risques des professions de santé.

Les 25 732 chirurgiens-dentistes sociétaires de la MACSF et du contrat groupe CNSD ont adressé 1 309 déclarations en 2011, soit une sinistralité de 5,1% contre 4,24 % en 2010, indique le rapport d’activité du groupe MACSF sur les risques des professions de santé. Hors implantologie, 1108 cas ont été déclarés dont 56% sont liés à des litiges prothétiques. Les cas les plus fréquents concernent des réalisations de prothèses scellées. Dans cette catégorie, les prothèses devant être déposées en raison de soins sous jacents endodontiques défectueux, d’infections ou de perforation radiculaires des dents piliers, représentent 45 % des dossiers.

La MACSF note par ailleurs une progression importante des déclarations en implantologie et comblement de sinus (77 en 2007, 136 en 2010 et 201 en 2011). Et cette progression  n’est « pas uniquement » corrélée à l’augmentation de la pratique, note le rédacteur Philippe Pommarède, chirurgien-dentiste à la MACSF. Il recense 88 problèmes liés à la chirurgie, dont certains sont liés pour l’essentiel à une absence de précaution ou de mesures radiologiques préopératoires. Les problèmes de prothèses sur implant totalisent 51 cas ; les phases chirurgicales et prothétiques sont mises en causes dans 58 cas. A noter que trois déclarations portent sur le matériel implanté lui même ou des fractures de vis.


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