Une enquête sur l'antibioprophylaxie de l’endocardite infectieuse
 
Une enquête sur l'antibioprophylaxie de l’endocardite infectieuse

07/08/2013

Une enquête sur l'antibioprophylaxie de l’endocardite infectieuse

Une enquête sur l’endocardite infectieuse (EI) réalisée par Alexandra Cloitre (CHU Nantes), Xavier Duval (Bichat) et Philippe Lesclous (CHU Nantes) en collaboration avec l'AEPEI (Association pour l'étude et la prévention de l'EI) via le réseau des praticiens de l'UFSBD, révèle que 94% des dentistes suivent des patients à risque de cette maladie, dont le taux de mortalité atteint 40% à 5 ans.

Une enquête sur l’endocardite infectieuse (EI) réalisée par Alexandra Cloitre (CHU Nantes), Xavier Duval (Bichat) et Philippe Lesclous (CHU Nantes) en collaboration avec l'AEPEI (Association pour l'étude et la prévention de l'EI) via le réseau des praticiens de l'UFSBD, révèle que 94% des dentistes suivent des patients à risque de cette maladie, dont le taux de mortalité atteint 40% à 5 ans. L’antibioprophylaxie de l’EI est recommandée en France depuis 1959 avant un geste invasif mais ne concerne plus que les patients à haut risque. Si 59% des dentistes disent bien connaître les recommandations, seuls 3% maîtrisent la faisabilité des gestes bucco-dentaires chez un patient à risque d’EI, et 13% savent apprécier le risque d’EI des cardiopathies. Seules 57% des antibioprophylaxies prescrites sont justifiées. La pulpectomie sur dents pluriradiculées et la chirurgie d’exérèse des lésions des tissus osseux sont les deux actes mal perçus par les dentistes. De même, la majorité ignore l’existence des bactériémies spontanées.


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