Combattre les idées reçues sur le diabète
 
Combattre les idées reçues sur le diabète

05/06/2012

Combattre les idées reçues sur le diabète

L'assiociation française des diabétiques organise, jusqu'au dimanche 10 juin, sa première semaine nationale de prévention contre le diabète, une maladie qui touche environ trois millions de personnes en France. L'accent sera mis sur l'hérédité, un facteur de risque souvent méconnu.

En France, près de trois millions de personnes sont atteintes de diabète. Si rien n'est fait, cette maladie concernera, d’ici 2015, un Français sur dix. Face au développement mondial de l’épidémie, un seul mot d’ordre : la prévention. On estime en effet que 700 000 personnes en France sont des diabétiques qui s’ignorent. Pour informer les Français sur la maladie et ses facteurs de risque, l’Association française des diabétiques (AFD) organise la première semaine nationale de prévention du diabète, qui se déroulera jusqu’au dimanche 10 juin. Partout en France, les associations locales organiseront des actions de sensibilisation (programme complet ici). L’accent sera mis sur le facteur héréditaire, méconnu du grand public, via une campagne d’affichage mettant à l’honneur les Dalton, célèbre fratrie de gringalets. L’objectif est en effet de « combattre les idées reçues » sur le diabète, trop souvent associé aux « gourmands qui mangent trop de sucre », explique Gérard Raymond, président de l’AFD.
Les résultats du premier baromètre « Les Français et le diabète »* sont révélateurs. Conscients du risque, 45 % des Français non-diabétiques pensent un jour avoir du diabète, 90 % le considèrent comme une maladie grave, 79 % citent spontanément une complication grave liée au diabète et 86 % pensent que l’on peut en mourir.

Evaluer le risque
Les facteurs de risque sont, en revanche, beaucoup moins bien connus : 57 % des sondés pensent ainsi qu’une alimentation trop riche en sucre est la principale cause de diabète, 19 % seulement évoquent le fait de manger gras. Ils sont 75 % à citer l’hygiène de vie comme facteur de risque, contre 39 % pour l’hérédité, alors qu’elle est déterminante dans l’apparition du diabète de type 2 : avec un parent diabétique, une personne aura 40 % de risque de développer la maladie; avec deux parents diabétiques, le risque atteint 70 %. 38 % des personnes sondées déclarent pourtant avoir au moins un diabétique dans leur famille, dont 25 % au 1er degré (père, mère, frère, sœur, enfant).
En moyenne, un diabétique de type 2 est diagnostiqué 5 à 10 ans après avoir déclaré la maladie, bien souvent lors de complications. Evaluer le risque héréditaire permettrait d’adopter très tôt les bons réflexes d’hygiène de vie pour freiner voire empêcher le développement du diabète. L’AFD propose donc un test gratuit portant sur les principaux facteurs de risque sur le site www.contrelediabete.fr.

 

* Etude menée fin mars par Kantar Health et TNS Sofres auprès de 1 000 personnes âgées de 30 ans et plus.


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