ÉCHEC IMPLANTO-PROTHÉTIQUE D’UNE RESTAURATION COMPLEXE
 
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31/01/2024

ÉCHEC IMPLANTO-PROTHÉTIQUE D’UNE RESTAURATION COMPLEXE

Dans ce cas réalisé au CHU de Nantes, une prothèse complète maxillaire implanto-portée à la mandibule et des prothèses unitaires fixes sont envisagés. Mucosites et péri-implantites apparaissent rapidement. Des prothèses d’usage sont finalement réalisées mais échappent à une maintenance régulière par l'effet CHU, l’éloignement du patient, la Covid, conduisant à une série d’échecs. Explications Hélène LE HÉCHO, Cécile HOORNAERT et Alain HOORNAERT.

Dans notre pratique quotidienne, certains patients se présentent en consultation avec des délabrements importants de la cavité buccale, en recherche de solutions pour retrouver une mastication et une esthétique correctes. À l’heure actuelle, l’évolution de l’implantologie et de la prothèse implanto-portée (fixe et amovible) offre au praticien un plus large choix thérapeutique pour répondre à l’attente de ces patients. Le plan de traitement choisi doit prendre en compte les impératifs, mécaniques, fonctionnels, esthétiques et financiers… L’adéquation n’est pas toujours obtenue et les solutions choisies se soldent parfois par des échecs.

Voici un exemple d’échec thérapeutique avec le cas de M. V. qui est suivi au Centre de soins dentaires du CHU de Nantes par les étudiants du DUIO (diplôme universitaire d’implantologie orale) depuis 2018. Pour comprendre cet échec, il faut reprendre le cas depuis le début de la prise en charge. De nombreux patients viennent de loin pour réaliser leur réhabilitation prothétique car ils ne trouvent pas de solution près de chez eux. M. V. est venu en avril 2018 en première consultation ; il réside à 200 kilomètres de Nantes et se trouvait en errance thérapeutique. Il avait en bouche des prothèses amovibles partielles maxillaires et mandibulaires non tolérées et instables qu’il souhaitait remplacer. Il ne fume pas et déclare ne pas être diabétique.

Les premières analyses après l’examen clinique et radiologique indiquent une conservation de ses dents restantes discutable, notamment au maxillaire. Un plan de traitement global pour rétablir une fonction et une occlusion pérennes était nécessaire pour répondre à sa demande. M. V. présentait en sus une perte de dimension verticale non compensée.

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