Les chirurgiens-dentistes les plus exposés aux risques de violences
 
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18/06/2023

Les chirurgiens-dentistes les plus exposés aux risques de violences

Jeudi 8 juin, le ministère de la Santé et de la Prévention a publié un rapport sur la sécurité et les violences envers les professionnels de santé. Les chirurgiens-dentistes y sont identifiés comme un secteur « à risque augmenté ».

Les chirurgiens-dentistes font partie des professions de santé libérales les plus à risque de vivre des situations de violences, d’après le rapport remis le 8 juin 2023 à François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention et à Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé. « Les difficultés du système de santé, qui ne sont malheureusement pas nouvelles, potentialisent et acutisent aujourd’hui la problématique des violences en santé », précise le rapport.

« UN SIGNAL POSITIF »

Mené par Nathalie Nion, cadre supérieure de santé de l’AP-HP, et Jean-Christophe Masseron, président de SOS Médecins, le repport présente un état des lieux des violences commises envers les professionnels de santé et propose 44 pistes pour les limiter et les prendre en charge. Parmi elles, la proposition 42 suggère la création d’une campagne nationale contre les discours de « médecins-bashing », rappelant qu’en 2022 la FSDL et l’ONCD avaient demandé le retrait d’une publicité d’un comparateur en ligne jugée « dénigrante » pour les chirurgiens-dentistes. « Il est pertinant que ce sujet soit mis sur la table, de plus concernant les praticiens n’exerçant pas à l’hôpital et avec un large panel de représentants des professionnels de santé et des étudiants », explique à CLINIC Nathalie Delphin, président du SFCD, auditionnée pour la rédaction du rapport. Selon elle, la sollicitation des URPS et du Conseil national de l’Ordre annonce un signal positif concernant les futures mesures. La proposition 22 du rapport invite, en effet, à la professionnalisation des référents sécurité ou violences des ordres et URPS via divers modules de formation. Le rapport précise toutefois qu’aucune donnée publique n’est disponible en France concernant les actes de violences envers les chirurgiens-dentistes.

Camille Grange


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