PRÉVENTION ET GESTION DES ÉCHECS DES RESTAURATIONS ADHÉSIVES POSTÉRIEURES
 
Titre de l'image

05/02/2024

PRÉVENTION ET GESTION DES ÉCHECS DES RESTAURATIONS ADHÉSIVES POSTÉRIEURES

Les échecs de restauration des dents postérieures peuvent être mécaniques, biologiques et fonctionnels. Ils sont le plus souvent récupérables, mais chaque nouvelle restauration engendre une agression pulpaire et un coût tissulaire. Le nombre de réinterventions n’est donc pas illimité. Hugues DE BELENET et Gauthier WEISROCK décrivent les échecs possibles, identifient leurs facteurs de risque et donnent les points clefs cliniques pour prévenir leur survenue et guider les traitements.

« Le succès est l’échec de l’échec… » (Delphine Lamotte). Les restaurations postérieures (directes et indirectes) occupent une place importante de l’activité des omnipraticiens. Compte tenu de la quantité et du fait qu’aucune restauration n’est éternelle, il est normal d’être confronté à un certain nombre d’échecs. Les réinterventions sur dents déjà traitées sont d’ailleurs plus fréquentes que les interventions de première intention.

Les échecs en dentisterie restauratrice sont « attendus » par le patient et le praticien au bout d’un certain nombre d’années d’usage mais déplaisants lorsqu’ils surviennent à court ou moyen terme. Ils peuvent souvent être rattrapés. Toutefois, chaque intervention engendrant une nouvelle agression pulpaire et un coût tissulaire supplémentaire, le nombre de réinterventions possibles sur une dent n’est pas illimité. Le praticien devra en être conscient au moment de ses choix thérapeutiques.

L’objet de cet article est d’analyser les échecs de restauration postérieure afin d’aider à la prévention et au traitement de ces échecs. Quels sont-ils ? Quels facteurs de risque leurs sont associés ? Comment les éviter/limiter/retarder ? Comment les traiter lorsqu’ils surviennent ?

La notion d’échec tient une place stratégique dans la réflexion thérapeutique contemporaine. En cariologie, elle est appréhendée au sein du concept de Intervention Minimal (FDI, 2017) qui s’articule autour de 4 notions majeures :

- retarder au maximum l’entrée de la dent dans la « spirale mortelle de re-restauration » ;

- prévenir les causes de la maladie carieuse ;

- reminéraliser les lésions carieuses non cavitaires ;

- intervenir uniquement quand cela est nécessaire, de façon minimalement invasive et en préférant la réparation au remplacement.

ÉCHECS DES RESTAURATIONS ADHÉSIVES POSTÉRIEURES


Suivez-nous



La lettre d'info

Recevez la lettre d'info
Je m'inscris

Pour visualisez la lettre d'info Cliquez ici