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Thèse et maintenant ?
Votre thèse en poche, vous vous lancez. Pour aborder ce tournant, de nombreuses informations sont précieuses, sur la fiscalité, les cotisations obligatoires, les assurances, ou la gestion des litiges. Lors du congrès de l’ADF, une conférence de l'U35 des CDF faisait le point sur les principales questions que se posent les jeunes diplômés.
« La faculté nous apprend à soigner, mais pas forcément à gérer l’entreprise libérale qu’est le cabinet dentaire », souligne le Dr Anaïs Chireux, présidente U35 les CDF, structure dédiée aux moins de 35 ans. « Le but de la conférence est un échange d’expérience, pour apporter des réponses aux questions que l’on se pose en sortant de la faculté et dédramatiser l’entrée dans la vie libérale », poursuit-elle.
Concernant l’assurance par exemple, elle tient à rappeler l’importance de la prévoyance, qui « n’est pas obligatoire mais vraiment nécessaire ». « Elle permet de s’assurer soi-même et d’obtenir un revenu et une indemnité couvrant nos frais si nous sommes en incapacité de travailler. Quand on est jeune, on se dit toujours qu’on ne va pas avoir d’accident, mais en réalité cela peut arriver à tout le monde. C’est comme pour la mutuelle, ce n’est pas obligatoire mais on ne peut jamais savoir quand on va tomber malade ».
Au sujet de la fiscalité, le Dr Clément Remise, premier vice-président U35 les CDF, souligne que « certaines cotisations ne tombent pas pendant l’année en cours mais les années suivantes. Il faut donc penser à mettre de l’argent de côté pour payer ces cotisations. C’est le cas de l’Urssaf, des cotisations aux caisses de retraite ou encore des impôts », énumère-t-il.
NE PAS GÉRER SEUL
Le Dr Chireux a également abordé la gestion des litiges. « La première fois qu’on a un problème avec un patient, c’est la fin du monde. Nous voulons rassurer les confrères en leur rappelant que la plupart des problèmes naissent d’un manque de communication. Nous leur indiquons que dans tous les cas, cela va arriver et qu’il faut gérer au mieux. Parfois il y a un malentendu et cela peut se régler très simplement en communiquant avec le patient. L’empathie et la bienveillance permettent déjà de désamorcer la plupart des conflits », estime-t-elle. Dans tous les cas, « il ne faut pas gérer seul dans son coin. Il faut prévenir l’assurance et son syndicat si on est adhérent », conseille-t-elle.
U35 est une structure, incluse dans le syndicat les CDF, qui s’adresse aux praticiens de moins de 35 ans. « Nous incitons les praticiens à venir nous consulter, car nous leur offrons un soutien technique, intellectuel et moral. Il est important d’être épaulé au quotidien et de faire face quand quelque chose ne se passe pas comme prévu. Cela permet d’alléger la charge mentale », déclare le Dr Remise. U35 les CDF organise notamment des formations sur la création de cabinet, le management, etc. « Nous apportons un soutien sur tout ce qui touche de près ou de loin au libéral », résume le Dr Remise.
Anne-Gaëlle Moulun
Les dernières réactions
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Alors voila bien une article publireportage syndical qui ne se cache meme pas. Ca doit etre cela l’indépendance du journalisme.
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Superbe conférence en tout cas !!
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L’université dispense aujourd’hui les enseignements que vous évoquez…!
Le contexte professionnel évolue sans cesse ! L’Université aussi évolue en permanence et adapte ses enseignements aux évolutions scientifiques mais également à l’exercice de la profession.
D’abord, de nombreux étudiants s’orientent actuellement vers l’exercice salarié moins contraignant que l’exercice libéral.
Ensuite, l’enseignement actuel de la 6e année (TCEO1) a pour objectif de guider l’étudiant en odontologie vers son autonomie et favoriser son insertion professionnelle. Ainsi de nombreux cours dédiés à l’insertion à la vie professionnelle sont dispensés avec notamment des échanges interactifs sur les thèmes suivants : les relations avec les instances ordinales, avec l’URSSAF, la comptabilité, la gestion, la fiscalité, le management, l’examen des différentes normes qui régissent ou encadrent l’exercice professionnel, la création du cabinet de demain, l’équipement numérique, l’hygiène et la stérilisation, la posturologie, l’ergonomie, l’éthique… De plus, l’étudiant doit suivre de nombreux stages dont le stage actif en cabinet dentaire qui lui permet d’appliquer directement ces apprentissages. Il peut donc contextualiser, et donc mieux mémoriser les thématiques dispensées. Cela permet de rendre l’étudiant armé pour son entrée dans la vie professionnelle.
Enfin, une fois le diplôme obtenu nous encourageons les étudiants à enrichir, développer leurs compétences et de les actualiser dans le cadre de la formation continue en fonction de l’évolution de nos pratiques.
Pr Christophe RIGNON-BRET, Université de Paris
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