TRAITER LES ATROPHIES MANDIBULAIRES POSTÉRIEURES PAR IMPLANTS SOUS-PÉRIOSTÉS

Les implants sous-périostés ont été décrits une première fois en 1940 par le docteur Gustav Dahl. Ils permettaient la réhabilitation prothétique fixe d’édentement complet ou postérieur (Classe I). Ces implants se présentaient sous la forme d’une armature juxta-osseuse sur mesure en cobalt-chrome avec des extensions transmuqueuses pour la fixation de la prothèse implanto-portée. La conception sur mesure de l’implant était permise par la prise d’une empreinte directe de l’os après levée de larges lambeaux de pleine épaisseur.

L’armature était mise en place sur le massif osseux résiduel et stabilisée par des vis de rétention ; d’éventuels défauts d’ajustage étaient corrigés par fraisage ou comblement de l’espace par substitut osseux.

Les implants sous-périostés présentaient un taux de survie de 50 à 60 % après 15 ans avec des risques de complications importants. L’absence d’ostéo-intégration et le manque de précision de l’empreinte entraînaient un manque de stabilité et d’adaptation de l’armature métallique responsable notamment d’infection, d’inflammation et de résorption du massif osseux.

Ces implants ont peu à peu connu une baisse d’intérêt au détriment des implants endo-osseux plus fiables à court et long terme.

IMPLANTS SOUS-PÉRIOSTÉS ET PROTHÈSE SUPRA-IMPLANTAIRE