Implant
n°3
08/1998
La réparation et la prévention des pertes de substance osseuse obligent les praticiens à utiliser des substituts d'os d'origine humaine, animale ou synthétique. Le risque d'infection par ces produits d'origine humaine ou animale est minime, mais jamais nul. Après une revue des réglementations européenne et française, nous nous intéressons à la sécurité microbiologique des biomatériaux, à leur efficacité et à notre responsabilité d'utilisateur. Le choix d'utiliser un biomatériau de substitution peut être d'ordre médical, économique et pratique, mais il est de plus d'ordre éthique en ce qui concerne l'utilisation de matériel biologique.