Clinic n° 12 du 01/12/2019

 

HÔPITAL

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S'exprimant lors de la journée de mobilisation des personnels hospitaliers le 14 novembre, Emmanuel Macron a reconnu que le plan « Ma santé 2022 » n'allait « pas assez vite », même s'il va « dans la bonne direction ». Le chef de l'État a annoncé qu'il fallait le compléter par un plan d'urgence pour l'hôpital public qui doit redonner des marges financières mais aussi permettre d'investir. Les mesures devraient permettre de « recruter et...


S'exprimant lors de la journée de mobilisation des personnels hospitaliers le 14 novembre, Emmanuel Macron a reconnu que le plan « Ma santé 2022 » n'allait « pas assez vite », même s'il va « dans la bonne direction ». Le chef de l'État a annoncé qu'il fallait le compléter par un plan d'urgence pour l'hôpital public qui doit redonner des marges financières mais aussi permettre d'investir. Les mesures devraient permettre de « recruter et d'assurer l'attractivité de l'hôpital ». Édouard Philippe devait en faire l'annonce le 20 novembre.

La journée de défense des hôpitaux publics organisée par plusieurs collectifs et syndicats de personnel a été marquée par une mobilisation plus élevée que pour d'autres mouvements, en particulier chez les médecins. Plus de 50 % de ceux de l'AP-HP se sont mobilisés, selon la DGOS, et 25 % des médecins au niveau national.

À Paris, les manifestants venus de toute la France (7 500 selon la préfecture, 23 000 à 25 000 selon la CGT) ont demandé plus de moyens pour l'hôpital public. Le collectif inter-hôpitaux réclame une hausse de l'Ondam à 4 % au minimum, l'arrêt de la fermeture de lits et l'augmentation des salaires des personnels hospitaliers.