Étude sur l'influence de la solidarisation des moyens complémentaires de rétention des prothèses amovibles complètes supra-implantaires mandibulaires : résultats d'une étude sur 10 ans - Implant n° 2 du 01/05/2005
 

Implant n° 2 du 01/05/2005

 

Implant a analysé

Grégory Stephan  

L'essentiel de ce qu'il faut retenir : Cette étude compare les résultats de 10 ans de suivi clinique portant sur 3 systèmes d'attachements utilisés comme compléments de rétention de prothèses adjointes amovibles supra-implantaires.

Au total, 36 patients, totalement édentés à la mandibule, ont reçu chacun 2 implants dans la région symphysaire, secondairement connectés, dans un délai variant entre 3 et 5 mois, à la prothèse complète par 3 types...


L'essentiel de ce qu'il faut retenir : Cette étude compare les résultats de 10 ans de suivi clinique portant sur 3 systèmes d'attachements utilisés comme compléments de rétention de prothèses adjointes amovibles supra-implantaires.

Au total, 36 patients, totalement édentés à la mandibule, ont reçu chacun 2 implants dans la région symphysaire, secondairement connectés, dans un délai variant entre 3 et 5 mois, à la prothèse complète par 3 types d'attachements : boules, aimants et barres. Aucun implant n'a été perdu durant ces 10 ans. Aucune différence statistiquement significative n'a pu être établie entre les 3 groupes (boules, aimants, barres) concernant les différents paramètres étudiés : indice de plaque, indice de saignement, résorption osseuse péri-implantaire ou mesure avec le Periotest®...

Ce que j'en pense : Cette étude confirme les résultats relevés dans la littérature montrant que les prothèses complètes supra-implantaires sont un moyen fiable, confortable et durable de réhabiliter des mandibules totalement édentées, quel que soit le type d'attachement utilisé.

Ce que j'ai appris : Il est désormais acquis que ces techniques fiables et peu risquées apportent un réel confort au patient pour un coût raisonnable (Consensus de Mac Gill, 2002). Actuellement, la pression des exigences toujours croissantes des patients nous pousse à raccourcir le délai de mise en fonction des implants. Il semblerait intéressant que nous disposions, à l'avenir, d'études rétrospectives comparant les différents systèmes d'attachement et protocoles de mise en fonction.