Etude retrospective des implants dentaires chez les patients diabétiques - JPIO n° 1 du 01/02/2001
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/2001

 

Revue scientifique internationale - La sélection

Parodontologie

H Pradère*   T Taïeb**  

But de l'étude

Evaluer la réussite des traitements implantaires chez les patients diabétiques.

Matériel et méthode

Quarante patients sont évalués dans 2 centres. Six patients avec un diabète de type I et 34 de type II ont été traités par des implants enfouis/non enfouis après que des examens médicaux ont indiqué qu'au cours de la chirurgie implantaire, le diabète était équilibré. La période d'évaluation est de 6 ans et...


But de l'étude

Evaluer la réussite des traitements implantaires chez les patients diabétiques.

Matériel et méthode

Quarante patients sont évalués dans 2 centres. Six patients avec un diabète de type I et 34 de type II ont été traités par des implants enfouis/non enfouis après que des examens médicaux ont indiqué qu'au cours de la chirurgie implantaire, le diabète était équilibré. La période d'évaluation est de 6 ans et demi.

Résultats

L'analyse des taux de survie révèle un taux de succès global de 85,7 % après 6 ans et demi. Aucun échec n'a eu lieu durant la période d'ostéointégration. Vingt-quatre des 31 échecs se sont produits durant la 1re année de mise en fonction. Les statistiques ne révèlent pas de corrélation entre les échecs, l'âge, la consommation de tabac, le contrôle du taux de glycémie, le type de prothèse, la longueur des implants, le système implantaire, la situation des implants.

Conclusion

La littérature fournit peu de données sur le taux de survie des implants chez les patients diabétiques : ceci donne un intérêt particulier à cette étude. L'analyse statistique apporte la preuve que le taux de succès des implants dentaires chez les patients diabétiques est plus bas que celui de la population générale mais reste raisonnable.

Commentaires

Cette analyse rétrospective implique un échantillon de patients plus élevé que d'autres études (Smith et al., 1992 ; Ellies, 1992 ; Shermoff et al., 1994). Les taux de survie enregistrés (85,7 %) confirment la nécessité d'autres études, sur le type de prothèse par exemple, afin d'optimiser le traitement implantaire chez les patients diabétiques.