Editorial

Le rédacteur en chef diagnostique une bonne santé du JPIO

Depuis janvier 2002, je suis officiellement le nouveau rédacteur en chef du JPIO. Mais voilà de nombreux mois que j'ai commencé à m'imprégner des « coulisses » du journal et de ses obligations.

La question qui m'a hanté était : Est-ce que ce journal est en bonne santé ? Pourquoi Philippe Bouchard a-t-il quitté le navire ? Je me suis bien informé et heureusement mes inquiétudes se sont dissipées. Tous les signes cliniques convergent vers l'excellente santé du journal. Philippe Bouchard est parti pour raisons personnelles après avoir occupé avec brio son poste. Je le remercie du travail professionnel et rigoureux qu'il a accompli.

Je veux également remercier Henri Koskas qui me témoigne toute sa confiance en m'appelant au sein du journal. J'ai toujours apprécié son contact chaleureux et sa ténacité. Je l'ai connu pour la première fois lorsqu'il présidait la Société française de parodontologie et que je faisais mes premiers pas (ou presque) dans cette discipline. C'est à cette époque qu'il a fondé le Journal de Parodontologie : il reste le pilier du JPIO et le garant de sa qualité. Je suis heureux de participer, à ses côtés et à travers notre journal, aux avancées de la parodontologie. L'élan universitaire de ces dernières années aura permis à cette discipline, qui est un champ particulièrement fertile pour la recherche, de s'imposer au sein de l'odontologie. Il suffit pour s'en convaincre de lire le rapport de l'Académie américaine de parodontologie en 1999 sur la nouvelle classification des atteintes parodontales. On constate dans cette classification toute l'évolution de cette discipline sur l'étiologie, la pathogénie et le diagnostic des maladies parodontales. Nous avons aussi une meilleure compréhension des relations entre les atteintes buccales et les maladies systémiques. Le JPIO sera le reflet de cette parodontologie en pleine évolution. Ainsi, la parodontologie se porte bien, le Journal est en pleine forme, le rédacteur en chef est donc heureux et honoré.

Honoré, car le JPIO est un journal solide et prestigieux, le nombre de ses abonnés est sans cesse croissant, les articles abondent et les auteurs (et pas des moindres) sollicitent de plus en plus notre comité de rédaction.

Ce sont là tous les signes d'un journal en bonne santé.