Monodose préopératoire ou antibioprophylaxie sur plusieurs jours en chirurgie implantaire - JPIO n° 3 du 01/08/2005
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 3 du 01/08/2005

 

Revue scientifique internationale - La sélection

Implantologie

Caroline Fouque-Deruelle  

(Marseille)

But de l'étude

Le but de cette étude est de comparer l'antibiothérapie prophylactique préopératoire à une antibiothérapie prolongée durant 7 jours après l'intervention chirurgicale lors du stade 1 implantaire.

Matériels et méthodes

Deux cent quinze patients répartis en 2 groupes ont reçu 445 implants posés en 2 phases chirurgicales. Il a été administré une monodose de pénicilline ou de clindamycine, en cas d'allergie, aux patients du premier groupe 1...


But de l'étude

Le but de cette étude est de comparer l'antibiothérapie prophylactique préopératoire à une antibiothérapie prolongée durant 7 jours après l'intervention chirurgicale lors du stade 1 implantaire.

Matériels et méthodes

Deux cent quinze patients répartis en 2 groupes ont reçu 445 implants posés en 2 phases chirurgicales. Il a été administré une monodose de pénicilline ou de clindamycine, en cas d'allergie, aux patients du premier groupe 1 heure avant l'intervention. Cette prise a été prolongée durant 7 jours chez les patients du second groupe : 600 mg de pénicilline 4 fois par jour ou 300 mg de clindamycine 3 fois par jour.

Résultats

La douleur, l'inflammation des tissus ainsi que les signes cliniques d'infection ont été évalués. Aucun patient du premier groupe ne présentait de signes d'infection. Un seul patient du second groupe a dû recevoir un traitement antibiotique complémentaire avec une autre molécule. Aucune différence significative n'a été enregistrée entre les 2 groupes.

Conclusion

L'utilisation prolongée d'antibiotique lors de la pose d'implant ne semble apporter aucun bénéfice pour le patient.

Commentaires

D'autres auteurs tels que Gynther et al. (1998) arrivent à la même conclusion. Toutefois, il paraît difficile de faire changer le consensus actuel d'une prescription prolongée à l'heure où l'échec thérapeutique et les complications sont de moins en moins concevables aux yeux de nos patients et de leurs assurances.