Stabilité à long terme de greffes d'os autogène lorsqu'elles sont associées à la régénération osseuse guidée

But de l'étude

Comparer la stabilité volumétrique à long terme de greffes d'os membranaire ou endochondral lorsqu'elles ont été associées avec la régénération osseuse guidée.

Matériels et méthodes

Vingt-cinq rats sont répartis dans 4 groupes expérimentaux. Dans les 2 groupes contrôles, le bord inférieur de la mandibule de chaque animal reçoit, d'un côté, un greffon d'os pariétal et, de l'autre, un greffon d'os iliaque. Les 2 groupes tests sont traités de la même façon à la différence que chaque greffon est recouvert d'une membrane en e-PTFE. Les sacrifices pour l'analyse histologique ont eu lieu à 5 et 11 mois, les membranes étant déposées à 5 mois.

Résultats

Pour les groupes contrôles: à 5 et 11 mois, les 2 types de greffes présentent une résorption importante, plus marquée pour les greffons iliaques.

Pour les groupes tests : à 5 mois, les 2 types de greffons présentent un volume augmenté ; à 11 mois, ils présentent un volume qui s'est réduit mais qui a conservé des dimensions similaires à celles du jour de leur mise en place.

Conclusion

La stabilité à long terme du volume de greffons d'os endochondral ou membranaire est supérieure lorsqu'ils sont recouverts par des membranes en e-PTFE. Non associés à la régénération osseuse guidée, les greffons d'os endochondral (iliaque) se résorbent plus vite que les greffes d'os membranaire (pariétal).

Commentaires

Cette étude animale confirme que l'association os autogène/membrane reste le « gold standard » en matière de régénération osseuse. Le modèle expérimental choisi n'a pas permis de réaliser un autre groupe test avec uniquement une régénération osseuse guidée sans greffe osseuse. De même, l'utilisation de membranes résorbables aurait pu être testée.