La ROG est-elle toujours un sujet d'actualité ? - JPIO n° 01 du 01/02/2007
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 01 du 01/02/2007

 

ÉDITORIAL

Paul MATTOUT Rédacteur en chef  

En 1982, Nyman et al. décrivaient la régénération tissulaire guidée (RTG). La parodontologie trouvait un nouvel essor et les parodontistes s'enthousiasmaient pour ce concept innovant.

En 1988, à la suite des travaux de Dalhin et al., la RTG était appliquée aux reconstructions pré- et péri-implan-taires. La régénération osseuse guidée (ROG) était née.

Le nombre impressionnant de publications sur le sujet et les programmes des congrès des années 1990 sont le...


En 1982, Nyman et al. décrivaient la régénération tissulaire guidée (RTG). La parodontologie trouvait un nouvel essor et les parodontistes s'enthousiasmaient pour ce concept innovant.

En 1988, à la suite des travaux de Dalhin et al., la RTG était appliquée aux reconstructions pré- et péri-implan-taires. La régénération osseuse guidée (ROG) était née.

Le nombre impressionnant de publications sur le sujet et les programmes des congrès des années 1990 sont le reflet de l'effervescence que ces techniques ont créée tant dans le domaine de la recherche que de la clinique. Il semblait en effet que le problème de la reconstruction osseuse était résolu avec fiabilité et prévisibilité.

Puis, les effets de la nouveauté se sont estompés. Les publications ont été davantage consacrées aux états de surface implantaire, aux biomatériaux, aux mises en charge immédiates, aux planifications implantaires, etc., si bien que la ROG a été délaissée et qu'aujourd'hui, il serait presque légitime de se demander si ce sujet est encore d'actualité.

Aussi, pourquoi ce numéro spécial ROG ? D'une part, la ROG reste, selon nous, totalement d'actualité, car, bien utilisée, elle permet des reconstructions osseuses importantes, de manière reproductible. D'autre part, l'ostéointégration s'effectue de la même façon dans un tissu régénéré que dans l'os initial. Enfin, les taux de succès avec la ROG sont tels que nous pouvons la considérer comme la technique la plus prévisible dès lors que l'on respecte scrupuleusement toutes les phases du protocole adéquat.

Notre conviction a été totalement confirmée par Massimo Simion qui a dirigé ce numéro spécial.

Nous sommes, aujourd'hui, très heureux de publier ce premier numéro de l'année 2007, grâce au rédacteur invité, le Pr Massimo Simion et à ses collaborateurs.

Nous les remercions tous, sans oublier le Dr Filippo Fontana qui a eu la lourde tâche de la coordination entre les auteurs et le JPIO.

Bonne lecture et bonne année 2007.

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