DES PREMIERS PAS DE LA MISE EN CHARGE IMMÉDIATE À LA CHIRURGIE GUIDÉE - 1re PARTIE - JPIO n° 04 du 01/12/2007
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 04 du 01/12/2007

 

ÉVALUEZ VOS CONNAISSANCES

Destiné à encourager et optimiser la lecture de la revue, ce questionnaire à choix multiple a pour objectif de vous faciliter l'accès à la connaissance et la mémorisation des points forts de chaque numéro. Cochez la ou les bonnes réponses et envoyez-nous ces pages avec le coupon réponse que vous trouverez en fin de rubrique.

DES ACQUIS DE L'IMPLANTOGIE ORALE

A. BOUKARI

L'ostéointégration est un phénomène biologique qui dépend :

a) du délai de mise en charge de l'implant

b) de la nature du matériau utilisé pour la restauration prothétique

c) de l'amplitude des micromouvements appliqués à l'implant pendant la phase de cicatrisation

d) de la durée de cicatrisation

e) du nombre des implants pour la mise en charge immédiate

La stabilité primaire d'un implant est :

a) inversement proportionnelle à la densité osseuse

b) proportionnelle à la rugosité de surface

c) fonction de la densité osseuse

d) dépendante de la nature de l'état de surface de l'implant

e) proportionnelle à sa stabilité secondaire

La résorption osseuse péri-implantaire est :

a) une constante biologique incontournable

b) fonction de la nature de la jonction implant/pilier

c) consécutive à la mise en charge de l'implant

d) fonction du diamètre cervicale de l'implant

e) dépendante de l'état de surface de l'implant

IMPLANTS NON ENFOUIS: UNE ÉVOLUTION INCONTOURNABLE

J.-P. OUHAYOUN

Un implant enfoui nécessite :

a) un seul temps chirurgical

b) deux temps chirurgicaux

Dans un implant en 2 parties, la taille du micro-gap entre pilier et implant :

a) a un effet significatif sur la perte osseuse

b) n'a pas d'effet significatif sur la perte osseuse

La résorption osseuse est plus importante pour les implants :

a) en 1 partie

b) en 2 parties

c) enfouis

d) non enfouis

LA MISE EN CHARGE RAPIDE: EST-ELLE DEVENUE LE PROTOCOLE CONVENTIONNEL?

H. MARTINEZ, P. MISSIKA

Quels sont, selon Cochran, les délais de mise en charge rapide ?

a) 4 mois

b) la mise en charge rapide est la réalisation d'une prothèse fonctionnelle entre 48 heures et 3 mois

c) il faut 8 mois de cicatrisation avant d'envisager la mise en place d'une prothèse non fonctionnelle

A-t-on intérêt à faire une mise en charge rapide ?

a) oui, systématiquement

b) non

c) cela dépend du contexte clinique

Quelles sont les conditions cliniques pour obtenir l'ostéointégration des implants ?

a) un très bon ancrage primaire (> 40 Ncm) et la limitation les charges nocives pendant les 2 premiers mois

b) les conditions d'hygiène lors de l'intervention doivent être impérativement respectées

c) le mieux est un état de surface rugueux qui augmente considérablement la surface implantaire

EXTRACTION, IMPLANTATION, TEMPORISATION IMMÉDIATES DANS LES SECTEURS ESTHÉTIQUES: REVUE DE LITTÉRATURE

H. ANTOUN, A.E. GUILLOT

La mise en place d'un implant immédiatement dans une alvéole d'extraction permet :

a) de préserver l'os alvéolaire de la résorption osseuse physiologique après l'extraction

b) la résolution du défaut osseux circonférentiel résultant de la mise en place de l'implant dans l'alvéole (%  de comblement variable selon les auteurs)

c) de garantir le maintien de la corticale vestibulaire

L'extraction, implantation, temporisation immédiate permet d'obtenir des résultats esthétiques et reproductibles :

a) oui, dans tous les cas

b) oui, dans les situations les plus favorables au départ

c) la littérature scientifique n'en apporte pas la preuve, mais une évaluation subjective des auteurs semble aller dans ce sens dans les situations les plus favorables au départ

Quelles situations sont à risque :

a) parodonte fin très festonné, peu de gencive attachée

b) fracture radiculaire et déhiscence de la paroi vestibulaire

c) infection apicale chronique

CONCEPT ALL-ON-FOUR ET MISE EN CHARGE IMMÉDIATE SIMPLIFIÉE CHEZ L'ÉDENTÉ COMPLET

P. BELMON

Quels sont les intérêts cliniques du principe all-on-four ?

a) réduire les extensions prothétiques

b) utiliser des implants longs

c) utiliser des implants courts

d) respecter les structures anatomiques (sinus maxillaire et nerf mandibulaire)

e) réaliser une mise en charge immédiate à moindre coût

f) traiter tous les cas d'édentements complets

Les taux de succès du all-on-four décrits par Paulo Maló avec 4 implants sont :

a) identiques à la même situation traitée par 6 implants

b) meilleurs que si on avait utilisé 6 implants

c) moins bons que si on avait utilisé 6 implants

Dans la technique du all-on-four, la mise en charge s'effectue :

a) dans la semaine qui suit la chirurgie

b) dans la même journée que la chirurgie

c) après une période de cicatrisation de 3 mois