Revue de presse
Le traitement du patient complètement édenté est un travail difficile. L'empreinte secondaire est un des moments les plus critiques de la réalisation d'une prothèse amovible complète PAC. Les empreintes secondaires de prothèse complète peuvent être réalisées avec un porte-empreinte individuel PEI, dont les joints périphériques sont enregistrés soit avec un matériau type pâte de Kerr (méthode traditionnelle), soit avec un matériau polyvinylsiloxane de...
Le traitement du patient complètement édenté est un travail difficile. L'empreinte secondaire est un des moments les plus critiques de la réalisation d'une prothèse amovible complète PAC. Les empreintes secondaires de prothèse complète peuvent être réalisées avec un porte-empreinte individuel PEI, dont les joints périphériques sont enregistrés soit avec un matériau type pâte de Kerr (méthode traditionnelle), soit avec un matériau polyvinylsiloxane de type putty.
Cette étude rétrospective compare le nombre de visites nécessaires pour ajuster les prothèses complètes des patients selon le type d'empreinte réalisée.
Cette étude clinique rétrospective porte sur 156 patients : 78 d'entre eux ont été traités par la méthode traditionnelle et les 78 autres par la technique testée. Le surfaçage final des deux types de PEI est réalisé avec un polyvinylsiloxane fluide. La méthode traditionnelle requiert entre 5 et 10 apports de matériau au maxillaire et entre 7 et 10 à la mandibule. Le temps de mise en place des joints au polyvinylsiloxane demande approximativement 2 minutes. L'évaluation porte sur les modifications de hauteur ou d'épaisseur des bords des PAC. Le nombre de rendez-vous nécessaires pendant 1 an après la mise en place des prothèses est noté.
Aucune différence significative n'est constatée entre le nombre de réglages nécessaires selon la technique employée. Dans les deux groupes, le nombre de visites nécessaires est en moyenne de 2,68.
Le rendez-vous de prise d'empreinte secondaire en PAC est considéré comme étant le moment le plus long et le plus difficile à réussir. Cependant, les résultats de cette étude, encourageant la simplification de l'étape de l'empreinte secondaire, ne prennent pas en compte les variations anatomiques des patients (contre-dépouilles souvent importantes au niveau du maxillaire antérieur…) et sont très clinicien-dépendants.