Un Cone-Beam au CHU de Besançon | Editions CdP
 
Un cone-beam au bloc à Besançon

Le CHU de Besançon est le premier établissement de santé à se doter d'un appareil CBCT mobile en salle d'intervention

30/09/2017

Un Cone-Beam au bloc !

Le CHU de Besançon pionnier

Belle rentrée technologique pour le CHU de Besançon : un cone-beam flambant neuf a été installé au bloc opératoire fin août, pour la première fois dans un établissement de santé en France.

En dentisterie, on connaît les avantages de la technologie Cone Beam ou CBCT (Cone-Beam Computed Tomography), en implantologie notamment, mais qui tend à se généraliser dans toutes les disciplines (voir notre numéro hors-série à ce sujet).

Malgré les performances certaines de ce type de dispositif, aucun établissement de santé n'en avait installé jusqu'ici dans la salle d'opération : c'est chose faite depuis cet été à Besançon, permettant ainsi la réalisation d'examens à tous les stades de l'intervention, ce qui constitue un progrès considérable dans les spécialités comme la chirurgie maxillo-faciale, où la radiographie 2D peropératoire conventionnelle n’est pas assez performante.

Utilisé en préopératoire, le CBCT mobile délivre une dernière analyse des lésions et un recalage précis du patient (en position opératoire) sur son anatomie dans un système de navigation.

Adopté en peropératoire, le CBCT mobile aide à suivre l’avancement de l’intervention et notamment de vérifier le caractère complet ou non d’une résection tumorale, d’évaluer la qualité de réduction d’une fracture avant ostéosynthèse ou de visualiser la position d’un implant. La réalisation d’un CBCT au cours de l'intervention est fondamentale en cas d’utilisation d’un système de navigation pour effectuer un recalage, indispensable lors d'une chirurgie ablative du fait de la modification de l’anatomie en cours d’intervention.

En fin d’intervention, le CBCT fournit une évaluation du résultat de l'opération en temps réel alors que le patient est encore endormi. Il aide à décider de la poursuite de l’intervention et évite des reprises chirurgicales à distance.


Orianne Hurstel


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