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Six mois après l’entrée en vigueur du règlement européen sur les dispositifs médicaux, le Comident formule des propositions pour renforcer la qualité et la sécurité des produits dentaires.
« On estime à 55 000 le nombre de références existantes sur le marché dentaire. Un chirurgien-dentiste utilise environ 200 dispositifs médicaux par jour », souligne Pierre-Yves Le Maout, président du Comident. Or, « les technologies évoluent très rapidement et à peine 18,4 % des praticiens ont suivi une formation financée par le DPC ». Pour lui, les évolutions réglementaires comme la loi anti-cadeaux, la révision des règles sur la publicité et le règlement européen sur les dispositifs médicaux ont « sensiblement accru l’encadrement des activités des industries de santé ». Ces évolutions « renforcent le besoin d’un dialogue et d’une approche collaborative renforcés entre les entreprises, prothésistes dentaires, assistants et chirurgiens-dentistes », souligne-t-il.
LE COMIDENT FORMULE PLUSIEURS PROPOSITIONS
« Les exigences auxquelles sont confrontées les fabricants ne sont pas du tout perçues par les praticiens. Le chirurgien-dentiste doit être davantage informé sur les dispositifs médicaux et sur le réglementaire », conclut Pierre-Yves Le Maout.
Anne-Gaëlle Moulun