La CCAM sur les rails - Clinic n° 09 du 01/10/2013
 

Clinic n° 09 du 01/10/2013

 

AVENANT 3

ACTU

ACD  

La Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD), l’Union nationale des organismes complémentaires (UNOCAM) et l’Union nationale des caisses d’Assurance maladie (UNCAM) ont signé, au milieu de l’été, l’avenant 3 à la convention dentaire qui fixe les modalités de la mise en place de la classification commune des actes médicaux (CCAM) pour toute la profession (à l’exception des orthodontistes) à partir du 1er juin 2014. Cette mise en place...


La Confédération nationale des syndicats dentaires (CNSD), l’Union nationale des organismes complémentaires (UNOCAM) et l’Union nationale des caisses d’Assurance maladie (UNCAM) ont signé, au milieu de l’été, l’avenant 3 à la convention dentaire qui fixe les modalités de la mise en place de la classification commune des actes médicaux (CCAM) pour toute la profession (à l’exception des orthodontistes) à partir du 1er juin 2014. Cette mise en place s’accompagne de la revalorisation de la prise en charge de certains actes de soins précoces, de nouveaux actes urgents et douloureux ainsi que des couronnes sur implants. Il est aussi prévu d’inscrire les codes CCAM sur les devis remis aux patients. L’avenant finalise également l’extension des examens de prévention pour la femme enceinte dès le 4e mois de grossesse. Sa prise en charge par l’Assurance maladie sera effective dès la publication de l’avenant au Journal officiel.

Parallèlement à l’avenant 3, la CNSD et l’UNOCAM ont signé une charte de bonnes pratiques qui crée « un cadre de relations » entre les organismes complémentaires et les chirurgiens-dentistes. « Les pratiques telles que celles de Santéclair aujourd’hui, les détournements de patients, les analyses de devis uniquement sur des critères tarifaires…, notre objectif est de les faire disparaître. La charte est le seul moyen de le faire », a justifié la présidente de la CNSD, Catherine Mojaïsky.

La Fédération des syndicats dentaires libéraux (FSDL) et l’Union des jeunes chirurgiens-dentistes (UJCD), opposées à ces deux textes, n’ont pas signé.

PLAN CANCER

Peut mieux faire

Le 2e Plan cancer 2009-2013 « n’a pas abouti à hauteur des résultats attendus », selon l’Institut national du cancer (Inca) et la Direction générale de la santé. Particulièrement visés, les facteurs de risque toujours aussi importants et la prévention insuffisante. La consommation de tabac, par exemple, n’as pas bougé : elle reste la première cause de décès lié au cancer.

Le bilan fait état d’un projet soutenu par l’ARS et le Conseil général dans le Nord-Pas-de-Calais qui vise au repérage précoce des cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS). Il comporte trois volets : la communication grand public sur les signes d’alerte ; la formation des professionnels de santé (médecins généralistes, infirmiers, médecins du travail, chirurgiens-dentistes) et des professionnels de l’addictologie ; ainsi qu’une action spécifique auprès des personnes en situation de précarité (bus dentaires).

FDI

Patrick Hescot, président de la FDI en 2015

Patrick Hescot, 65 ans, succédera dès 2015 à l’actuel président chinois, Tin Chun Wong, à la tête de la Fédération dentaire internationale (FDI). Cette élection est intervenue lors du 101e congrès de la FDI qui se déroulait à Istanbul (Turquie), du 27 au 30 août.

DÉSERTS MÉDICAUX

200 postes de praticiens territoriaux à pourvoir

Quelque 200 postes de praticiens territoriaux de médecine générale (PTMG) sont proposés depuis le 15 août à de jeunes généralistes en contrepartie de leur installation dans une zone fragile. En signant un tel contrat, le praticien s’engage à exercer une activité libérale correspondant à un minimum de 165 consultations de médecine générale au tarif opposable, soit à un montant minimum d’honoraires égal à 3 795 euros bruts par mois, hors permanence des soins organisée à laquelle il doit participer.

DMP

Un dossier sur deux est vide

Plus de 368 000 dossiers médicaux personnels (DMP) prévus par la loi de 2004 ont été créés. Cependant, la majorité d’entre eux (53 %) est restée vide, comptabilise l’Agence des systèmes d’information partagés de santé (ASIP).