Editorial - JPIO n° 2 du 01/05/1999
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 2 du 01/05/1999

 

Editorial

Franck RENOUARD   

Reconstruire un maxillaire atrophié avant de poser des implants n'est pas une idée nouvelle. Brånemark décrit des techniques de greffes osseuses dès 1980. Depuis, une multitude d'articles ont été publiés sur le sujet. Un numéro spécial du Journal de Parodontologie et d'Implantologie orale peut paraître redondant. Il nous a paru intéressant de regrouper, dans un même ouvrage, une série de propositions thérapeutiques permettant de faire face à différents types de...


Reconstruire un maxillaire atrophié avant de poser des implants n'est pas une idée nouvelle. Brånemark décrit des techniques de greffes osseuses dès 1980. Depuis, une multitude d'articles ont été publiés sur le sujet. Un numéro spécial du Journal de Parodontologie et d'Implantologie orale peut paraître redondant. Il nous a paru intéressant de regrouper, dans un même ouvrage, une série de propositions thérapeutiques permettant de faire face à différents types de déficits tissulaires. Si certaines d'entre elles font partie du champ d'activité du parodontiste, d'autres rejoignent la pratique de la chirurgie maxillo-faciale.

Il est intéressant de noter que tous les auteurs s'appuient sur les mêmes principes. Quel que soit le volume du déficit à traiter, les considérations biologiques et techniques sont les mêmes. Il n'existe pas de petite ou de grande chirurgie reconstructrice.

De plus en plus, les spécialités se croisent et les techniques se rejoignent.

La chirurgie sous microscope que les endodontistes ont empruntée aux microchirurgiens commence à trouver ses indications en parodontie avec l'utilisation d'instruments de chirurgie ophtalmologique.

De même, la pratique de l'implantologie a permis de confronter deux spécialités dont les domaines d'activité se chevauchent souvent : la parodontie et la chirurgie maxillo-faciale. Une plus grande collaboration est nécessaire entre ces deux spécialistes pour proposer des traitements répondant à la fois aux exigences de la reconstruction et respectant également les règles biologiques des parodontistes. La formation des parodontistes doit être accompagnée d'une meilleure connaissance des techniques de chirurgie maxillo-faciale et nos confrères chirurgiens ne peuvent qu'affiner leur protocole en collaborant plus étroitement avec les parodontistes.

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