Relations entre le stress, la detresse émotionnelle et l'attitude psychique inadéquate face à la maladie parodontale - JPIO n° 1 du 01/02/2000
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/2000

 

Revue scientifique internationale - La séléction

Parodontologie

MH Biray*   G Briend**  

But de l'étude

Rechercher des associations possibles entre le stress, la réponse individuelle à celui-ci et la progression des maladies parodontales.

Matériels et méthodes

Une population de 1 426 sujets a été évaluée, âgée de 25 à 75 ans selon : 1. les paramètres cliniques parodontaux usuels ; 2. la flore microbienne par immunofluorescence ; 3. l'historique de la consommation tabagique ; 4. des questionnaires d'évaluation du stress...


But de l'étude

Rechercher des associations possibles entre le stress, la réponse individuelle à celui-ci et la progression des maladies parodontales.

Matériels et méthodes

Une population de 1 426 sujets a été évaluée, âgée de 25 à 75 ans selon : 1. les paramètres cliniques parodontaux usuels ; 2. la flore microbienne par immunofluorescence ; 3. l'historique de la consommation tabagique ; 4. des questionnaires d'évaluation du stress présentant une stratification des symptômes (somatisation, dépression, anxiété, phobie...).

Résultats

Le stress peut être associé à : 1. des problèmes économiques et à la dépression : ce sont des facteurs de risque hautement significatifs de la maladie parodontale sévère ; 2. au sexe (hommes), tabac, diabète, B. forsythus et P. gingivalis. Un autre intérêt se focalise sur la capacité de l'individu à faire face à un comportement émotionnel qui peut réduire le stress.

Conclusions

D'autres recherches s'avèrent nécessaires pour définir et établir le rôle du stress dans l'initiation et/ou la progression de la maladie parodontale par rapport aux autres facteurs de risques connus.

Commentaires

Nous ne disposons pas de marqueurs biologiques capables de déterminer le rôle du stress dans le déclenchement ou l'apparition de la maladie parodontale.

Dans ce rapport qui ne représente qu'une partie d'une étude plus vaste, sont validés les facteurs de risques majeurs sans qu'il ne soit possible de situer le rôle exact du stress et la capacité de l'individu à y répondre.