Absence d'effets antibactériens, in vitro, d'instruments à détartrer ultrasoniques et soniques sur les bactéries parodontales pathogènes

But de l'étude

Evaluer les effets antimicrobiens possibles des instruments ultrasoniques et soniques sur les bactéries pathogènes parodontales Gram + et Gram -.

Matériels et méthodes

Des souches d'Actinobacillus actyno-micetemcomitans (Aa), Porphyromonas gingivalis (Pg), Campylobacter rectus (Cr) ou Peptostreptoccus micros (Pm) vont être traitées et soumises à l'action d'une instrumentation ultrasonique et sonique de 30 à 150 secondes, in vitro. Après sonication, les échantillons seront dilués, mis en culture et incubés pendant 2 à 5 jours à 37 °C.

Résultats

Il n'y a pas de réduction significative de la viabilité des bactéries pathogènes testées dans cette étude. Il semble que Aa et Pg soient relativement vulnérables sous des temps faibles (30 secondes) et que plus d'espèces bactériennes puissent être détruites après une épreuve de sonication plus longue (150 secondes).

Conclusion

L'utilisation des instruments soniques et ultrasoniques ne permet pas une destruction des principaux pathogènes parodontaux, contrairement à des études antérieures le laissant croire (Thilo et Baehni, 1987).

Commentaires

Il semble que l'effet essentiel des instruments soniques et/ou ultrasoniques soit lié à l'élimination mécanique de la plaque. La réduction de la viabilité des bactéries serait sous la dépendance des fréquences et énergies utilisées par l'instrumentation sonique/ultrasonique.