Thérapeutique parodontale non chirurgicale et mortalité dentaire - JPIO n° 4 du 01/11/2000
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 4 du 01/11/2000

 

Revue scientifique internationale - La sélection

Parodontologie

F Mora  

But de l'étude

Les auteurs ont recherché une corrélation possible entre la mortalité dentaire et un traitement parodontal non chirurgical.

Matériel et méthode

Parmi 190 000 sujets appartenant à un vaste programme de prévention de la santé dentaire, un échantillon de 1 021 patients présentant une maladie parodontale de l'adulte est étudié. Ces patients ont été traités dans 14 centres dentaires soit pour surveillance (absence de traitement,...


But de l'étude

Les auteurs ont recherché une corrélation possible entre la mortalité dentaire et un traitement parodontal non chirurgical.

Matériel et méthode

Parmi 190 000 sujets appartenant à un vaste programme de prévention de la santé dentaire, un échantillon de 1 021 patients présentant une maladie parodontale de l'adulte est étudié. Ces patients ont été traités dans 14 centres dentaires soit pour surveillance (absence de traitement, traitement - traitement non chirurgical), soit pour maintenance (traitement non chirurgical épisodique) sur une période de trois années. L'évaluation a pu se dérouler grâce à l'incorporation des paramètres suivants : extraction ou pas ; sévérité de la maladie en fonction du nombre de sites ≥ 5 mm ; variations démographiques, âge, sexe, présence ou non de caries interproximales ; indice de traitement.

Résultats

L'analyse statistique a utilisé la méthode de régression de Poisson pour évaluer le taux des dents perdues en incluant la sévérité initiale et l'étendue de la maladie. Le taux de mortalité chute de 58 % pendant le traitement non chirurgical par comparaison à la surveillance et diminue de 48 % si l'on se situe dans le cadre d'une maintenance.

Conclusion

Le traitement non chirurgical réduit significativement la perte dentaire.

Commentaires

D'autres études doivent être approchées de celle-ci afin de confirmer les résultats. Mais cette étude révèle aussi les risques accrus de mortalité en présence de poches ≥ 5 mm. L'influence des facteurs extérieurs, comme le tabac, n'est pas prise en compte.