Réduction de la viabilité du biofilm bactérien à la surface de particules de Bioglass® dans un modèle in vitro - JPIO n° 3 du 01/08/2002
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 3 du 01/08/2002

 

Revue scientifique internationale - La sélection

Implantologie

V Jaumet*   Y Reingewirtz**  

But de l'étude

Evaluer l'effet du contact de biofilms à prédominance Streptococcus sanguis, colonisateur précoce de la plaque dentaire, et/ou biofilms avec des espèces bactériennes polymorphes provenant de la salive sur des particules de Bioglass® (45 S 5), matériaux bioactifs, utilisés récemment dans la réparation de lésions osseuses parodontales.

Matériels et méthodes

Deux biofilms testés (à prédominance S....


But de l'étude

Evaluer l'effet du contact de biofilms à prédominance Streptococcus sanguis, colonisateur précoce de la plaque dentaire, et/ou biofilms avec des espèces bactériennes polymorphes provenant de la salive sur des particules de Bioglass® (45 S 5), matériaux bioactifs, utilisés récemment dans la réparation de lésions osseuses parodontales.

Matériels et méthodes

Deux biofilms testés (à prédominance S. Sanguis et/ou espèces mélangées) vont être déposés sur des particules de bioverre Bioglass® dans un appareil permettant la fermentation des biofilms à profondeur constante. Les biofilms contrôles se développent sur des particules de verre inertes.

Résultats

Après 3, 24 et 48 heures, la viabilité des biofilms S. sanguis poussant sur des particules de Bioglass® est inférieure à ceux se développant sur des particules contrôles. Le comptage des espèces composant ces biofilms bactériens polymorphes est inférieur à celui de S. sanguis dans les premières 48 heures, mais pas après 96 et 168 heures.

Conclusion

Cette étude, réalisée in vitro, montre que les particules de bioverre possèdent un certain potentiel à réduire l'effet de la colonisation et du développement des pathogènes parodontaux, dans un temps limité.

Commentaires

Cette expérimentation met en lumière des propriétés non encore développées des bioverres, dont on a déjà évalué le potentiel sur la cicatrisation osseuse. Des études cliniques doivent confirmer l'impact réel dans la cicatrisation parodontale des effets physico-chimiques des particules de bioverre mis en évidence dans cette étude.