Étude in vitro d'un dispositif dégradable pour une libération contrôlée de meloxicam.

But de l'étude Matériels et méthodes Résultats Conclusion Commentaires

Cette étude a pour but de décrire le développement d'un dispositif biodégradable permettant la libération contrôlée de meloxicam, agent modulateur de la réponse inflammatoire, et d'en étudier la libération in vitro dans différents milieux.

Des films composés d'une matrice de gélatine cross-linked contenant du meloxicam ont été préparés et rigidifiés pour se dégrader selon des durées variables (1, 4 et 8 h) puis coupés de façon à pouvoir s'adapter à l'anatomie des poches parodontales. La libération dans le temps des agents actifs a été étudiée par spectrophotométrie, séparément dans de l'eau distillée, de la salive artificielle et une solution tampon phosphatée à pH 7,4 à 37 °C.

La libération du meloxicam est beaucoup plus lente avec les dispositifs rigidifiés qu'avec une matrice de gélatine non traitée dans tous les milieux. Le taux de libération du meloxicam diminue avec l'augmentation du temps de dégradation de la matrice. Il est quasiment identique dans la salive artificielle et dans la solution phosphatée tamponnée à pH 7,4, alors qu'il est diminué dans l'eau distillée.

Les films de matrice de gélatine ayant subi un cross-link peuvent être considérés comme un matériau inerte convenant à la libération locale prolongée de meloxicam dans les poches parodontales en complément du traitement mécanique.

Une voie prometteuse dans le traitement de l'inflammation locale qui devra être testée in vivo.