6,1 % de la profession
DIPLÔMÉS À L’ÉTRANGER
ACTU
Les chirurgiens-dentistes exerçant en France avec un diplôme étranger représentent 6,1 % de la profession, informe l’Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS) dans un rapport sur les mobilités internationales des professions de santé publié au mois d’août. Ainsi en 2015, cette part totalise 2 540 praticiens, dont 1 568 ont un diplôme obtenu dans un pays européen. Chez les médecins, la part des praticiens à diplôme étranger frôle les 10 %...
Les chirurgiens-dentistes exerçant en France avec un diplôme étranger représentent 6,1 % de la profession, informe l’Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS) dans un rapport sur les mobilités internationales des professions de santé publié au mois d’août. Ainsi en 2015, cette part totalise 2 540 praticiens, dont 1 568 ont un diplôme obtenu dans un pays européen. Chez les médecins, la part des praticiens à diplôme étranger frôle les 10 % (9,7 %). Depuis 2007, le nombre de nouveaux chirurgiens-dentistes à diplôme étranger ne cesse de progresser pour atteindre 33 % de l’ensemble des nouveaux inscrits en 2014, soit 417 praticiens (817 diplômés en France).
Si l’on considère le pays d’origine de ces chirurgiens-dentistes diplômés à l’étranger, 12,7 % sont français. La proportion est de 2,8 % chez les médecins. Les effectifs originaires des pays de l’est de l’Europe (Roumanie, Bulgarie) restent prépondérants et continuent de progresser. Bien que beaucoup plus faible, la part des chirurgiens-dentistes diplômés en Espagne ou au Portugal progresse.
Les chirurgiens-dentistes à diplôme étranger sont relativement plus nombreux parmi les praticiens de 30 ans (15,5 %) alors qu’ils ne sont que 2,5 % chez les plus de 55 ans. Cette situation traduit la vague d’arrivée récente d’un nombre important de praticiens diplômés à l’étranger.
Autre caractéristique, selon l’ONDPS, les chirurgiens-dentistes à diplôme européen s’installent pour partie dans les départements les moins dotés. Certains départements moins dotés en matière de densité de chirurgiens-dentistes libéraux enregistrent relativement plus de chirurgiens-dentistes à diplôme étranger, et inversement. Dans l’Orne, qui enregistre une faible densité de libéraux (31 pour 100 000 habitants), le quart des praticiens a un diplôme étranger. En revanche, en Ariège et dans le Puy de Dôme où les densités sont relativement élevées, respectivement 77 et 71 pour 100 000 habitants, la part des praticiens à diplôme étranger est de 5 % et 1 %.