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Riposte
Marisol Touraine, ministre de la Santé, a confirmé le 31 janvier lors de ses vœux à la presse, qu’un arbitre serait désigné après le refus de la signature de l’avenant à la convention dentaire par les syndicats.
« Le statut quo n’est pas envisageable », a expliqué Marisol Touraine. L’arbitre aura pour tâche de « définir à la fois la revalorisation de certains soins ainsi que les tarifs maximum de certaines prothèses ». Ajoutant qu’ « il est rare qu’un arbitrage soit aussi favorable qu’un accord négocié. »
Pour la ministre la proposition de l’assurance maladie de mettre sur la table 800 millions d’euros « n’est pas rien ». Et de calculer que pour ¾ des chirurgiens-dentistes, cette réévaluation représente « plus de 8000 euros nets de revenu par an ».
Anne-Chantal de Divonne