Effets de trois traitements de surface distincts sur l'adhésion, la prolifération et la différenciation des ostéoblastes

Cette étude analyse l'influence des caractéristiques physico-chimiques des surfaces implantaires sur la prolifération, la différenciation et l'activité des ostéoblastes.

Le comportement de l'ostéoblaste a été analysé sur 3 surfaces en titane différentes : poncée avec du papier abrasif 600 SiC, soufflée avec de l'alumine de 65 mm de diamètre et soufflée par de l'alumine suivie par un mordançage (4 % HF + 4 % HF/8 % H₂O₂). Le microscope électronique à balayage (MEB) et la profilométrie ont mis en évidence des microtopographies distinctes. Les échantillons de départ ont montré une orientation parallèle des fissures. La surface soufflée par Al₂O₃ a présenté la microtopographie la plus rugueuse avec des particules riches en aluminium incrustées dans la surface du titane. Les ostéoblastes du fémur de souris Balb/c ont été placés sur les substrats. La morphologie cellulaire et l'attache initiale ont été évaluées par MEB.

Les ostéoblastes ont adhéré et se sont répartis sur tous les échantillons testés. Cependant, sur les surfaces rugueuses, les ostéoblastes ne se sont pas éparpillés complètement et ont acquis une morphologie polygonale. De plus, le taux de prolifération cellulaire a diminué au début de l'incubation sur les surfaces rugueuses. Il y aurait donc un retard plus qu'un arrêt de la viabilité des ostéoblastes et de l'activité de la phosphatase alcaline lorsque ces cellules sont en culture sur des surfaces rugueuses induisant un phénotype d'ostéoblastes distincts plus qu'en bloquant son activité.

Dans les conditions de culture utilisées dans cette étude, les particules

d'alumine n'affectaient pas le comportement de l'ostéoblaste.