Évaluation clinique d'implants dentaires avec des surfaces rendues rugueuses par oxydation anodique ou mordançage et d'implants usinés - Implant n° 2 du 01/05/2006
 

Implant n° 2 du 01/05/2006

 

Implant a lu - Revue de presse

recherche

Résumé par Éric Guez  

Deux processus chimiques d'état de surface implantaire : rugosité par soustraction (l'oxydation anodique et les traitements par acide) ont été éprouvés avec succès.

Cette étude réalisée à l'Université de Caroline du Sud (département : Advanced education in periodontology program) compare des données cliniques et radiologiques suite à la pose d'implants présentant un état de surface soit usiné (avec une rugosité minimale de 3 à 4 μm), soit par attaque par acide...


Deux processus chimiques d'état de surface implantaire : rugosité par soustraction (l'oxydation anodique et les traitements par acide) ont été éprouvés avec succès.

Cette étude réalisée à l'Université de Caroline du Sud (département : Advanced education in periodontology program) compare des données cliniques et radiologiques suite à la pose d'implants présentant un état de surface soit usiné (avec une rugosité minimale de 3 à 4 μm), soit par attaque par acide sulfurique et hydrochlorique (double rugosité ; de pointe à pointe : 1 à 3 μm et de vallée à vallée : 5 à 8 μm), soit par oxydation anodique (distance de pointe à vallée de 1 à 3μm et de coronaire à apical de 7 à 10 μm).

Au total, 74 patients, 41 hommes et 33 femmes, âgés en moyenne de 23 à 80 ans (52,8 ± 14,2 ans) ont participé à cette étude : 25 d'entre eux ont reçu 58 implants TiUnite® (Brånemark System, Nobel Biocare : oxydation anodique) ; 27 autres 52 implants Osseotite (3i Implant Innovations : soustraction par acides) ; 22 autres 88 implants usinés (Brånemark System, Nobel Biocare).

Les mesures cliniques et radiologiques ont été évaluées au temps de la chirurgie, lors de la phase prothétique et 2 ans après la mise en charge.

La différence de perte osseuse entre les 3 groupes n'est pas statistiquement significative. La perte osseuse la plus élevée a été relevée dans le groupe des implants TiUnite®. Selon les auteurs, ce groupe présente la surface rugueuse la plus coronaire, potentialisant ainsi la colonisation microbienne. La taille de l'implant, la localisation, la qualité osseuse, l'âge des patients et les patients fumeurs (10 cigarettes par jour) n'influencent pas les données cliniques.