Douleur faciale idiopathique persistante suite à la pose d'implants : étude clinique - Implant n° 4 du 01/11/2007
 

Implant n° 4 du 01/11/2007

 

Implant a lu - revue de presse

Chirurgie

Résumé par Éric Guez  

Cet article rapporte un cas de douleur faciale persistante après le placement de 2 implants placés dans la symphyse mandibulaire.

Une femme âgée de 55 ans, ressentant une douleur faciale depuis plus de 15 mois, est vue dans le service de douleur faciale, de chirurgie orale et d'implantologie de l'université de Barcelone.

Cette douleur est ressentie sur une échelle d'intensité de 9 à 10 et s'est déclenchée une fois les implants posés. Ceux-ci ont été retirés sans...


Cet article rapporte un cas de douleur faciale persistante après le placement de 2 implants placés dans la symphyse mandibulaire.

Une femme âgée de 55 ans, ressentant une douleur faciale depuis plus de 15 mois, est vue dans le service de douleur faciale, de chirurgie orale et d'implantologie de l'université de Barcelone.

Cette douleur est ressentie sur une échelle d'intensité de 9 à 10 et s'est déclenchée une fois les implants posés. Ceux-ci ont été retirés sans que cela ne la fasse diminuer. La palpation cervicale et des muscles de l'articulation temporo-mandibulaire n'a pas révélé d'éléments diagnostiques.

Il a été décidé de mettre la patiente sous 25 mg de nortriptyline (qui inhibe les récepteurs de la sérotonine et de la norépinéphrine) et 0,5 mg de clonazépam (benzodiazépine, anticonvulsivant) au coucher. Au bout de 15 jours, les douleurs s'étant estompées de moitié, il a été décidé d'augmenter les doses (75 mg de nortriptyline et 1 mg de clonazépam).

Deux mois plus tard, les douleurs étant réduites de 75 %, seule la dose de clonazépam a été augmentée (de 0,5 mg). Ce dernier a été administré à raison de 4 fois par jour. Les douleurs ont alors cessé. La patiente a été suivie pendant 7 mois.

Selon les auteurs de l'étude, l'association nortriptyline et clonazépam et la relaxation peuvent contribuer au traitement de la douleur faciale ; d'autres études sont nécessaires pour déterminer l'exacte prévalence des douleurs faciales à la suite d'une implantation.

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