Échec précoce de prothèses fixées implanto-portées dans des maxillaires complètement édentés : une analyse sur 3 ans de 17 groupes consécutifs de patients ayant subi un échec implantaire - Implant n° 4 du 01/11/2007
 

Implant n° 4 du 01/11/2007

 

Implant a lu - revue de presse

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Résumé par Thierry Neimann  

Certains patients édentés au maxillaire semblent plus que d'autres sujets à un échec de traitement implantaire. Pour cette étude rétrospective, à partir d'un groupe de 1 267 patients traités dans une même clinique, tous les patients ayant subi un échec de traitement implanto-prothétique fixé dans les 3 premières années de suivi ont été inclus dans le groupe des patients à risque d'échec implantaire au maxillaire après la réalisation prothétique (groupe test). Les auteurs...


Certains patients édentés au maxillaire semblent plus que d'autres sujets à un échec de traitement implantaire. Pour cette étude rétrospective, à partir d'un groupe de 1 267 patients traités dans une même clinique, tous les patients ayant subi un échec de traitement implanto-prothétique fixé dans les 3 premières années de suivi ont été inclus dans le groupe des patients à risque d'échec implantaire au maxillaire après la réalisation prothétique (groupe test). Les auteurs se sont attachés à décrire les caractéristiques observées de ce groupe et à les comparer à celles d'un groupe contrôle comportant un nombre de patients identique et créé à partir de ce même échantillon de 1 267 patients.

Tous les patients avaient été traités avec des implants usinés selon un protocole chirurgical en deux temps.

Un total de 17 patients (1,3 %) présentaient les critères d'inclusion sur le groupe complet. L'indice de résorption osseuse révélait moins de quantité d'os dans le groupe test (p < 0,5) lors de la chirurgie implantaire, mais il n'y avait pas de différence de stabilité primaire lors de ce premier stade chirurgical. Quant à la répartition des implants en fonction de leur longueur, le groupe test comprenait un nombre plus élevé d'implants courts (p < 0,5). En outre, davantage de patients avaient eu une information préalable préchirurgicale sur le risque d'échec implantaire (p < 0,5).

Sur les 102 implants du groupe test, seuls 5 ont été perdus avant la réalisation prothétique (4,9 %) par rapport aux 38, puis 25 implants perdus pendant les 2 années de suivi.

Le tabagisme et la perte osseuse associée à un problème parodontal mandibulaire ont été plus fréquemment observés dans le groupe test, mais sans atteindre un niveau significatif (p > 0,5).

De très nombreux tableaux présentent des informations exhaustives relatives aux 2 groupes.

Les auteurs concluent que des paramètres préchirurgicaux tels qu'un faible volume osseux qui se traduit par l'indication d'implants courts lors de la chirurgie ont un impact significatif sur le risque d'échec implantaire. D'autres facteurs qui peuvent laisser présager un tel échec pourraient être les habitudes tabagiques et les signes parodontaux de l'arcade antagoniste. Par ailleurs, il n'a pas été mis en évidence de relation entre les aspects de santé générale ou le bruxisme et les échecs implantaires dans le cas de traitements prothétiques implanto-portés fixés.

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