Fabrication d'un guide d'évaluation non radiographique du contour de l'os - Implant n° 1 du 01/02/1998
 

Implant n° 1 du 01/02/1998

 

Implant a analysé

Serge Rozanès  

L'essentiel de ce qu'il faut retenir :

La réussite des implants est étroitement liée à un plan de traitement rigoureux. La réussite n'est plus seulement d'avoir un implant parfaitement ostéointégré, mais également d'avoir maintenant un positionnement idéal qui permette au praticien prothésiste d'obtenir un résultat esthétique optimal.

L'évaluation radiographique donne de bons renseignements sur la quantité et la qualité de l'os ainsi que la présence des...


L'essentiel de ce qu'il faut retenir :

La réussite des implants est étroitement liée à un plan de traitement rigoureux. La réussite n'est plus seulement d'avoir un implant parfaitement ostéointégré, mais également d'avoir maintenant un positionnement idéal qui permette au praticien prothésiste d'obtenir un résultat esthétique optimal.

L'évaluation radiographique donne de bons renseignements sur la quantité et la qualité de l'os ainsi que la présence des structures anatomiques voisines. Les radiographies périapicales donnent des indications sur la hauteur de l'os. Les radiographies occlusales fournissent des indications sur la largeur maximale au niveau maxillaire et mandibulaire postérieur. Les radiographies panoramiques donnent beaucoup de renseignements utilisables pour l'implantologie, mais il existe de nombreuses erreurs d'interprétation qui peuvent tromper le jugement.

En fait, une détermination précise par des coupes est l'élément indispensable du diagnostic.

Ces coupes peuvent être obtenues par les tomographies conventionnelles ou informatisées comme les programmes Dentascan. Ces images permettent d'évaluer le contour, la qualité et la quantité de l'os utilisable. Cependant, ces scanners sont coûteux. Les restaurations métalliques introduisent des artefacts qui gênent la lecture. Ils produisent aussi une exposition aux radiations non négligeable.

Cet article décrit une méthode non radiographique d'évaluation du contour osseux. La hauteur et la largeur de l'os alvéolaire sont mesurées avec un guide qui est stabilisé sur un modèle sélectionné et les mesures sont ensuite transférées sur le modèle. Les points enregistrés réunis fournissent le contour de l'os.

Ce que j'en pense :

La radiographie rétroalvéolaire et la radiographie panoramique donnent effectivement de bonnes indications de la hauteur de l'os, avec un coefficient d'erreur dont on doit tenir compte. Mais nous n'avons aucune idée du volume osseux disponible. Nous avons pris l'habitude, en France en particulier, de faire faire un scanner informatisé aussitôt que nous voulons faire des implants. Quand il s'agit de connaître le volume osseux d'un maxillaire ou d'une mandibule en vue d'une implantation multiple, la démarche est parfaitement justifiée. Mais quand il s'agit de poser un ou deux implants dans une zone limitée, il me semble que le processus est lourd, financièrement et en terme de radiations. Une technique simple, utilisable au cabinet dentaire, qui ne fait pas intervenir la radiographie, est très intéressante pour l'implantologiste.

Ce que j'ai appris :

La tomographie informatisée du type Dentascan expose le patient à des doses de rayons ionisants cent fois plus élevées que les tomographies conventionnelles.

Il existe une technique simple de ponctuation géographique (mapping) qui permet de dessiner le contour osseux d'un secteur localisé. Elle demande l'intervention d'un laboratoire pour la confection d'un modèle et d'une anesthésie locale pour mesurer la profondeur de gencive dans les différents secteurs. Mis à part ces inconvénients, elle présente les avantages qui ont été décrits.