Contrôle des forces supportées par les implants dans les secteurs postérieurs - Implant n° 3 du 01/08/1998
 

Implant n° 3 du 01/08/1998

 

Implant a analysé

Christian Chavrier  

L'essentiel de ce qu'il faut retenir :

Dans cet article, les auteurs rappellent que, dans les contraintes mécaniques subies par les implants, les forces axiales ne sont guère nocives. Par contre, les forces obliques et latérales, particulièrement importantes dans les secteurs postérieurs, sont particulièrement nocives, tant sur l'implant et ses composants que sur l'interface os/implant. Si les forces axiales et latérales se neutralisent dans les grandes reconstitutions...


L'essentiel de ce qu'il faut retenir :

Dans cet article, les auteurs rappellent que, dans les contraintes mécaniques subies par les implants, les forces axiales ne sont guère nocives. Par contre, les forces obliques et latérales, particulièrement importantes dans les secteurs postérieurs, sont particulièrement nocives, tant sur l'implant et ses composants que sur l'interface os/implant. Si les forces axiales et latérales se neutralisent dans les grandes reconstitutions concernant toute une arcade, ce n'est plus le cas dans les édentations unilatérales ou bilatérales postérieures. Dans ce type d'édentation, il ne faudra pas sous-évaluer le nombre d'implants qui devra préférentiellement être de 3, pour une édentation allant au delà de la première prémolaire. Ces implants devront ne pas être parfaitement alignés pour recréer un polygone de sustentation qui neutralisera les forces latérales. On évitera les portes-à-faux et les extensions que l'on rencontre couramment dans les bridges complets. Enfin, pour réduire les contraintes mécaniques au maximum, on essayera d'avoir un rapport couronne clinique/racine clinique faible, des pentes cuspidiennes adoucies et des tables occlusales légèrement réduites, de façon à éviter les portes-à-faux dans le plan vestibulo-lingual ou vestibulo-palatin.

Ce que j'en pense :

Cet article permet de faire le point sur l'ensemble des contraintes mécaniques qui pèsent sur les réhabilitations prothétiques sur implants. Il est assez complet et évitera, par sa lecture, un grand nombre d'erreurs dans la conception des facteurs prothèses unilatérales ou bilatérales postérieures.

Ce que j'ai appris :

Le nombre d'implants dans ce type de reconstitution est trop souvent réduit. L'article donne à chaque racine dentaire une valeur de support de 1. Cela signifie que, pour traiter un édentement d'une molaire et d'une prémolaire, il faudra trois implants. De même, s'il manque deux prémolaires et une molaire, il faudra au moins trois implants, voire de préférence quatre et ainsi de suite. Cela donne au clinicien une règle simple quant au nombre d'implants nécessaires pour réaliser une prothèse fixée partielle stable et solide dans le temps, dans le traitement de ce type d'édentement.