Incidence de l'angulation du tube sur l'analyse radiographique de l'interface implant/connecteur - Implant n° 4 du 01/11/1999
 

Implant n° 4 du 01/11/1999

 

Implant a analysé

Patrick Moheng  

L'essentiel de ce qu'il faut retenir :

Les forces appliquées sur les prothèses sont transmises par les connecteurs transgingivaux. Il est donc nécessaire de s'assurer qu'ils sont parfaitement ajustés sur l'implant. Quand la connexion est trop sous-gingivale, l'examen radiographique est indispensable. Le but de cette étude est de répondre à deux questions :

1. Quelle épaisseur de hiatus entre implant et connecteur peut être identifiée avec un film parallèle à...


L'essentiel de ce qu'il faut retenir :

Les forces appliquées sur les prothèses sont transmises par les connecteurs transgingivaux. Il est donc nécessaire de s'assurer qu'ils sont parfaitement ajustés sur l'implant. Quand la connexion est trop sous-gingivale, l'examen radiographique est indispensable. Le but de cette étude est de répondre à deux questions :

1. Quelle épaisseur de hiatus entre implant et connecteur peut être identifiée avec un film parallèle à l'implant et des rayons perpendiculaires ?

2. Quelle angulation maximale du tube est permise pour vérifier l'adaptation du connecteur sur l'implant ? L'étude utilise un implant Nobel Biocare de 3,75 mm de diamètre et 15 mm de longueur et un pilier standard de 5,5 mm, vissé sur celui-ci par une vis standard.

Des espaces variant entre 21 et 250 µm furent délibérément créés en interposant soit du silicone soit du papier à articuler.

Les radiographies furent prises en combinant les différents hiatus avec des angulations de 0, 5, 10 et 15° et d'autres avec les mêmes angulations sans hiatus. Toutes furent analysées par huit praticiens. Les résultats démontrèrent que l'angulation de 5° n'affecte pas la mise en évidence d'un hiatus de 50 µm et que 10° l'occulte. Ceci implique donc l'utilisation d'un positionnement de tube tel que le Rinn ou le XCP Rinn pour réduire au maximum l'angulation tube-film et surtout le parallélisme film-implant.

Ce que j'en pense :

Cette étude a le mérite de quantifier les erreurs commises dans l'appréciation des jonctions connecteur-implant. Il est en effet évident que l'évaluation radiographique de cette zone est indispensable tant à la phase d'empreinte qu'à la phase d'essayage et de pose. Mais les sources d'erreur de cette vérification méritaient d'être déterminées avec précision. De plus, j'estime que la précision d'ajustement est plus périlleuse lorsque on manipule un hexagone externe - comme c'est le cas dans cette étude - qu'avec un ancrage interne à l'implant.

Ce que j'ai appris :

Les résultats de cette étude très précise donnent l'angulation maximum (5°) du tube avec le film parallèle à l'implant pour déterminer un hiatus de 50 µm. D'autre part, pour diagnostiquer une mauvaise angulation, il est apparu qu'un flou de filetage interne de l'implant se voyait avec une angulation de 9° et 13° pour le filetage externe. D'où l'intérêt d'utiliser un angulateur.