Implants larges Mk II - Implant n° 3 du 01/08/2001
 

Implant n° 3 du 01/08/2001

 

Implant a analysé

Paul Mattout  

L'essentiel de ce qu'il faut retenir : Quatre-vingt-cinq implants Mk II à plateforme large sont placés sur 63 patients (35 hommes et 28 femmes de 19 à 81 ans) : 57 implants dans les secteurs postérieurs mandibulaires et 28 dans les secteurs postérieurs maxillaires. Le suivi moyen est de 297 jours. Tous les patients sont des édentés partiels. Toutes les restaurations implanto-portées ont un antagoniste (dent naturelle, prothèse fixe ou amovible).

Les hommes...


L'essentiel de ce qu'il faut retenir : Quatre-vingt-cinq implants Mk II à plateforme large sont placés sur 63 patients (35 hommes et 28 femmes de 19 à 81 ans) : 57 implants dans les secteurs postérieurs mandibulaires et 28 dans les secteurs postérieurs maxillaires. Le suivi moyen est de 297 jours. Tous les patients sont des édentés partiels. Toutes les restaurations implanto-portées ont un antagoniste (dent naturelle, prothèse fixe ou amovible).

Les hommes perdent 10 implants et les femmes, 9. Le délai moyen de perte est 338 jours au maxillaire et de 167 jours à la mandibule. À un an, la probabilité de survie est de 73,8 % au maxillaire et à la mandibule, elle passe à 65 % à 402 jours.

La perte des implants est de 19 % à la mandibule, de 29 % au maxillaire ; elle est sans relation avec la longueur des implants.

Dans la deuxième partie de l'étude, différents facteurs de risque pouvant expliquer la perte des implants sont étudiés : le tabac, la greffe de sinus, le bruxisme, le traitement canalaire de la dent extraite. Aucun facteur n'est statistiquement significatif.

Ce que j'en pense : L'analyse des échecs des implants à plateforme large et le moment précoce où ils surviennent incitent à la réflexion. Ils semblent liés à la configuration large de l'implant et à la destruction osseuse qu'impose la préparation plus qu'aux facteurs habituels d'échec (tabac, infection, restauration prothétique)

Ce que j'ai appris : Cette étude est la première étude statistique portant sur les implants à large plateforme. Le taux de survie de ces implants à 1 an est de 73 %. Deux autres études précédentes (Ivanoff et al., 1992 ; Renouard et al., 1999) avaient montré, avec les implants larges, mais avec une plateforme standard, des taux de succès inférieurs à ceux des implants conventionnels.